Situé à l’extrême Est du continent, la terre mère du royaume de Södertälje se dresse fièrement dans les flots glacés de la Mer Kjienströmm, bordé à l’Ouest par la chaîne de montagnes des Pics occidentaux qui longent le Fleuve de la Frontière. Composé d’un territoire disséminé le long de l’Est et du Nord du continent, le royaume compte de nombreuses îles bordant le royaume de Monteleone et la Terre Sacrée, les îles Liljestromm. Södertälje jouit de paysages variés en raison de l’emplacement extensif de ses terres. En effet, du côté oriental des montagnes coupant en deux la terre mère du royaume, les terres sont givrées par le vent glacé provenant de la Mer Kjienströmm et de sa banquise. Sur la façade occidentale, cependant, le climat se montre tempéré et bien plus doux le long du Fleuve de la Frontière en raison des vents chauds de Monteleone. Les îles au Nord du continent jouissent, elles, de climats proches, assez pluvieux et brumeux, donnant naissance à des paysages verdoyants et des étendues fertiles.
A l’origine reclus au sein des terres de l’île mère de l’actuel royaume de Södertälje, les södertällois étaient de simples tribus organisées dans de petits villages éphémères et dirigés par des “krigsherren”, des chefs de guerre. Ces petites sociétés disposaient d’une hiérarchie définie et extrêmement stricte et le pouvoir, similairement à la monarchie actuelle, se transmettait héréditairement jusqu’à ce que quelqu’un parvienne à tuer le krigsherr en pouvoir. Arpentant les terres à la recherche de ressources ou d’abri pour les tribus résidant dans les territoires gelés, ces sociétés étaient nomades et ne demeuraient pas longtemps au même endroit.
Ces dernières ne parlaient également pas les mêmes langues mais plusieurs patois ou langues totalement différentes et non unifiées et lorsqu’elles se croisaient, les rencontres finissaient souvent en bain de sang.
C’est aux alentours de l’an 685 que l’émergence d’un dirigeant au-dessus de tous les krigsherren des tribus naquit, afin de guider le peuple vers des objectifs communs à tous.
Ce n'est qu'au Xème siècle que le roi Jesper Ier du nom ordonnera la conquêtes des îles de Vier Tegundir aujourd'hui sous le joug södertällois et nommées "Îles Liljienstromm".
Secoué par la résistance de peuples natifs des îles Liljienstromm ayant été écrasés lors des conquêtes de 996, le Royaume de Södertälje subit fréquemment les soulèvements d'opprimés que l'on nomme Erlënsleginns. Si la paix se veut maintenant durable de par l’union scellée entre les deux grandes maisonnées héritières, les royaumes peinent parfois à se remettre des lourdes conséquences ayant meurtri leurs cités au travers de massacres et divers affrontements.
Il n’est quoiqu’il en soit guère surprenant que d’anciennes querelles et tensions perdurent au sein des cités annexées, celles-ci devant se plier aux nouvelles moeurs étrangères leur étant imposées.
Le tribu des affrontements passées est parfois lourd à supporter. Les royaumes se voient aujourd’hui davantage mobilisés à la remise en place de vastes voies commerciales afin d’espérer pouvoir offrir prospérité à leurs terres et d’éponger une bonne fois pour toutes les dettes contractées afin de financer une guerre tout au plus longue.
Second état le plus peuplé du continent, après le royaume de Monteleone, Södertälje est peuplé d’une majorité de natifs. Disposant de terrains aux climats peu agréables et d’une politique sévère, l’immigration est très faible dans le royaume. Disposant d’une noblesse minime, les södertällois comptent plus d’alleutiers que de serfs en raison de leur manque de terres fertiles, tandis que la haute société est infime. Ce grand nombre d’alleutiers leur confère cependant une grande maîtrise de l’artisanat et contribue à l’extensivité de leur flotte qui demeure la plus grande du continent.
Les Södertällois présentent une peau claire, souvent rosée, qui rougit aisément dans les climats froids, bien que les carrefours commerciaux importants que représentent les ports de Södertälje voient souvent la présence de marins, guerriers et familles à la peau ébène ou hâlée, dont l’héritage s’inscrit dans les échanges nordiques. Leurs cheveux, généralement blonds ou châtain clair, sont souvent longs et attachés en tresses complexes, tant chez les hommes que chez les femmes, avec des ornements en cuir ou en métal. Les yeux sont majoritairement bleus, gris ou vert pâle.
Leurs vêtements, faits de laine épaisse et de peaux, sont taillés pour résister au froid, dans des tons de bleu, de gris et de vert. Les bijoux, bien que sobres, sont finement travaillés en argent ou en bronze, souvent gravés de motifs inspirés de la mer, des vents et des conquêtes. Les Södertällois tatoués portent des marques sur les mains ou les avant-bras, évoquant des symboles de protection ou d’appartenance à une famille.
Les Södertällois disposent, depuis la création de leur royaume, d’une force militaire conséquente prévue pour riposter à une attaque provenant du royaume de Monteleone voisin.
Le gros de l’armée södertälloise est composée de troupes légères, dont la plupart sont stationnées le long de la frontière avec Monteleone dans de petits avant-postes devant donner l’alerte en cas de problème. En cas de conflit ouvert, ces troupes légères sont rassemblées dans des compagnies franches qui ont pour rôle de harceler l’adversaire jusqu’à la bataille décisive. Le royaume fait ainsi reposer un poids non négligeable sur les épaules de ces hommes, mais leur mission est d’affaiblir l’ennemi avant que ce dernier ne rencontre le corps de bataille principal, composé de fantassins en armure levés pour une saison parmi la population. Leur nombre, variable, oscille entre 3000 et 4000.
Dans le cas où les troupes légères ne seraient pas parvenues à entamer suffisamment l’adversaire, Södertälje a mis sur pied plusieurs compagnies d’arbalétriers entretenues à grands frais. Ce demi-millier d’hommes, de par sa capacité à faire pleuvoir des traits meurtriers sur les adversaires, est la clef de voûte du dispositif de bataille södertällois.
Une flotte de guerre d’une cinquantaine de navires est maintenue en état à Söndsvall, mais les marins sont plus habitués à lutter contre les pirates que contre une probable flotte adverse.
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