Situé à l’Est des terres Södertalloises, le bourg de Holmländ profite des glaciaux courants de la mer Kjienströmm ainsi que d’une brise tout au plus glacée caractérisant alors les contrées les plus éloignées du continent. Reconnue pour ses bâtisses à l’architecture atypique. Contenu entre de larges palissades, le bourg de Holmländ se voit relativement bien gardé. Surplombé des pics Occidentaux, l’on constate la prolifération d’épicéas de tout types bordant ainsi généreusement le petit bourg. Si l’on peut observer quelques rares chaumières à l’extérieur des palissades, celles-ci n’en demeurent pas moins modestes et peu certaines, possiblement sujettes aux diverses agressions naturelles ou non telles que pillages, abattage du bétail de par les prédateurs abrités en ces forêts (Canidés divers).
L’on observe aisément de fréquents allers et venues de carrioles marchandes portant diverses denrées alimentaires afin de subvenir au manque de production agricole dû au climat de ces terres. Ainsi l’on retrouve quelques bâtisses environnant les chemins menant à Holmländ afin que les quelques marchands en question puissent se requinquer avant d’atteindre le bourg au cœur de petites auberges et maisonnées.
Quelques maigrelets champs et cultures tentent de subsister aux alentours des murs de bois du village tandis que les récoltes se font relativement rares et peu fructueuses.
Le bas quartier se composant avant tout des petites gens du bourg, l’on observe des bâtisses relativement modestes et peu entretenues aux structures rongées par l’usure du temps. Quelques ruines y demeurent encore, délaissant parfois place à de nouvelles baraques se dressant finalement à même les méandres de ces chaumières effondrées. Principalement composées de pierre, les bâtisses de paysans se voient tout au plus fraîches et peu isolées du froid l’hiver venant. Néanmoins, beaucoup de ces petites bâtisses se voient réchauffées d’un petit brasero improvisé afin de préserver leurs habitants de la fraîcheur parfois meurtrière.
Au plus proche des palissades demeurent quelques enclos regroupant le bétail tandis que les poulaillers bordent de petites bâtisses.
Scindant habilement le bourg en deux quartiers bien définis, la place du marché se voit telle les lieux centraux du bourg, réunissant bien souvent une majorité des habitants en son sein. Composée de moults étals et échoppes mouvantes, celle-ci se constitue telle le lieu principal du commerce. Un marché s’y tient alors chaque matinée, proposant ainsi productions locales comme denrées étrangères venues de divers autres bourgs voisins. Hiérarchisée en fonction des différents corps de métier, la place du marché se veut organisée et claire. Précédent le haut quartier, la place demeure le seul accès vers les quartiers bourgeois. Se dressent alors en son sein les principaux bâtiments de fonction tels que la caserne, auberge, tavernes diverses. Quelques maisons de passe se situeraient aux arrières des ruelles donnant sur la place, à l’abri des regards.
Regroupant les hautes castes du bourg, les hauts-quartiers se voient demeurer résidence principales de celles-ci. L’on retrouve cependant quelques diverses boutiques d’artisanat de luxe telles que joailleries, boutiques de couture, bureaux de maîtres d’œuvre, etc. Caractérisées par leurs hauteurs, les riches bâtisses se voient arborer d’élégants toits très pentus retombant harmonieusement sur les bas étages de celles-ci. Sublimées de charpentes et de colombages raffinés surplombant les pierres à la base de toutes structures, les bâtisses se veulent élevées et dominantes des modestes baraques du bas quartier. Parcourus de quelques plantules résistant aux basses températures, les maisonnées se présentent là caractérisées de par l’attention portée au décor végétal disposé à même leurs murs.
Le commerce de Holmländ ne s’étendant pas jusqu’à ces bourgs frontaliers de par une difficulté de production quant aux denrées alimentaires, l’on observe une relative ouverture sur le continent de par quelques gisements de pierres précieuses et semi-précieuses demeurant aux abords de Holmländ. L’artisanat local y est également reconnu pour son travail des quelques pierres extraites au cœur des mines et carrières environnantes.
Si l’artisanat se voit relativement développé, c’est avant tout de par les divers gisements de pierres précieuses permettant ainsi au bourg d’exploiter de nobles professions telles que la joaillerie et forge d’armes d’apparat faisant le renom de la petite cité. Si l’artisanat ne demeure réellement diversifié de par le peu de ressources agricoles produites au sein du bourg, l’on retrouve tout de même quelques grands artisans du bois s’étant aujourd’hui spécialisés dans la taille du bois de résineux ; les conifères représentant notamment la majorité des arbres présents au sein des terres de Södertälje de par le froid climat.
S’étant aujourd’hui enrichie de par le modeste commerce que la cité de Holmländ entreprend avec le continent et les quelques bourgs frontaliers, celle-ci doit son renom à un prospère artisanat s’étendant autour des pierres précieuses extraites au sein des mines et carrières de Holmländ. Forts de leur savoir-faire quant aux conifères, les artisans de bois se voient relativement sollicités pour leurs réalisations d’instruments à cordes à partir de résineux. Holmländ se veut autonome et ne dépend de ses bourgs frontaliers que de par sa production agricole insuffisante.
Si la criminalité n’est chose réellement commune au sein des murs de Holmländ, l’on constate tout de même une recrudescence de brigands au sein des quelques forêts environnantes, ceux-ci profitant des diverses carrioles marchandes pour s’en emparer. Le meurtre quant-à lui ne serait que très rare et lourdement puni, notamment par pendaison au cœur de la place du marché. L’on remarque cependant une certaine régularité dans les vols à la tire au sein des hauts-quartiers.
La milice locale de Holmländ s’étendant jusqu’aux alentours des palissades, la population se voit relativement gardée. Parcourant ainsi les quelques voies empruntées par les différentes carrioles marchandes, la milice tente vainement de protéger les allées et venues des quelques marchands important et exportant des ressources pour Holmländ. Quelques groupes de miliciens sont ainsi postés aux recoins de la place du marché ainsi qu’aux portes de grands atelier d’artisanat de luxe et riches demeures.
La masse populaire de la cité de Holmländ se voit majoritairement composée de serf, quoique l’on remarque également un nombre conséquent d’alleutiers de par un artisanat florissant. Les bourgeois et nobles ne représentent ici qu’un maigre chiffre parmi la population de la cité. La pauvreté demeure relativement moins écrasante qu’au sein d’autres bourgs, chacun tirant profit des quelques carrières mises à disposition afin de fournir les divers artisans. Ainsi, l’on peut considérer qu’il fait bon vivre au cœur de Holmländ, malgré un climat peu avantageux.