Fondé en 1158, Dorsa est un village, tout comme celui de Vascona, né sous l’impulsion du Royaume de Monteleone de continuer à s’étendre plus au sud. La localité est situé au milieu de terres arables et de quelques rivières tranquilles où prospèrent des poissons.
La bourgade, composé d’un demi-millier de personnes, voit une croissance démographique lente mais régulière s’installer.
Aux alentours de la bourgade se trouve aussi, en plus de nombreux champs qui monopolisent le terrain, un hameau de pêcheurs, près de la rivière la plus imposante et la plus poissonneuse. De par sa taille, le hameau est dépendant de l’autorité du bourgmestre de Dorsa, étant de toute façon relié administrativement à la bourgade.
Au cœur du village de Dorsa se trouve la traditionnelle place du marché. De forme ronde, elle abrite de nombreux étals fragiles où foisonnent de nombreux produits, tous plus banals les uns que les autres. A la périphérie de la place se trouve la demeure du bourgmestre local, composé d’une aile où se trouve les instances dirigeantes locales et d’une aile qui joue le rôle de baraquements de la milice. Quelques commerces, dont les activités nécessitent une implantation fixe, sont aussi à proximité de la place, où ils peuvent ainsi produire et tenir leur commerce.
Une grande majorité des habitants habitent dans le centre du village, où ils ont leur petite chaumière pour vivre.
De par sa taille, Dorsa a une activité commerciale limitée. Elle n’a pas que peu de produits à exporter et essaye de vivre dans une certaine auto-suffisance. Toutefois, certains marchands passent de temps à autre au village, pour essayer, entre autre, de se faire d’importantes marges sur les outils agricoles, même si la population n’a que peu d’argent pour acheter.
Les quelques vergers du bourgmestre produisent une petite quantité de fruits qui s’exportent plus ou moins facilement selon les périodes. Cela assure un petit revenu pour le village, qui reste toutefois très faible.
L’artisanat de la ville est très faible. De par le manque de matières premières, que ce soit en bois, en pierre ou en minerai, il n’y a que peu de choses à produire en règle général.
La richesse principale de Dorsa vient de son agriculture. Positionné dans un secteur efficace pour l’agriculture, la bourgade cultive une quantité largement suffisante de céréales et de légumes pour nourrir sa population. Les arbres fruitiers des vergers du bourgmestre prospèrent dans cette région, rapportant, certes, une petite quantité de produits, mais d’une qualité très acceptable.
Le petit bourg de Dorsa souffre peu de la criminalité. Les alentours de la ville sont calmes et plutôt sûrs, même si quelques bandes de bandits amateurs peuvent toujours rôder. La criminalité en ville reste aussi faible, avec peu de meurtres et de vols.
De par sa taille modeste, le bourg de Dorsa n’entretient qu’une faible milice, équipée de façon médiocre. L’équipement ne dépasse guère un simple gambison avec un casque pour les plus chanceux. La milice est globalement très correcte sur son comportement, les cas de corruptions, de violences injustifiées ou d’extorsion sont relativement faibles.
Dorsa est composé en grande majorité de serfs, qui représentent l’écrasante majorité de la population avec 94% de représentation. Les quelques vilains ne représentent que 5% de la bourgade, tandis que les seuls représentants de la bourgeoisie sont les membres de la famille du bourgmestre, composant donc 1% de la population.
Dorsa étant une localité très modeste, un intense contrôle informel s’exerce par les croyants sur ceux qui le sont moins. Il est ainsi particulièrement difficile de justifier des absences régulières aux prières et aux sermons à l’église.
La localité est constitué d’une église, avec deux prêtres pour organiser la vie religieuse de la bourgade. En globalité, comme dans la plupart des milieux paysans, la population est très croyante et religieuse.