Principal fort concentrant une majorité des forces armées de terre du Royaume de Södertalje, la cité de Duhlberg se veut tout au plus autonome et autosuffisante. Profitant d’un climat propice à l’agriculture, celle-ci jouit de moult cultures nourricières alors cultivées par les paysans demeurant sous la coupe de la générale Anja Ekström et quelques prisonniers faits lors de précédentes conquêtes.
Jouissant de la présence de nombreux savants se penchant à l’élaboration de nouvelles technologies d’armement, le fort de Duhlberg se veut être le point culminant des avancées de l’armement et du développement au sein du continent. L’on raconte notamment que l’on y aurait élaboré une arme dite déloyale de par sa facilité d’utilisation ne nécessitant aucune réelle compétence, permettant ainsi à des soldats novices et peu aguerris d’abattre sans grande difficulté quiconque, celle-ci ne délaissant bien souvent pas la possibilité à son adversaire de se défendre. L’on lui reconnaîtrait une capacité à percer les armures jusque
90 à 100 mètres de distance. Certains décriraient ceci tel un arc barbare.
Si le sujet ne demeure aujourd’hui que de simples rumeurs, nul soldat n’a encore certifié de son utilisation sur les champs de combat.
Située sur un terrain assez plat dans le paysage rocailleux de la terre mère de Södertälje, la ville de Duhlberg se voit entourée de quelques champs qui poussent sur les terres rendues fertiles par le vent chaud montelan et le Fleuve de la Frontière. L’étendue de collines entourant la cité se voit criblée de tours de garde et de différentes garnisons qui peuplent les horizons. De nombreuses bicoques appartenant aux paysans qui œuvrent dans les champs de la cité habillent les environs, contribuant à la forte densité de bâtiments de la citadelle qu’est la cité.
Situé à l’extrême Nord de la citadelle de Duhlberg, le Quartier de la Douve se voit demeurer au pied des murailles entourant la cité. Essentiellement composé de paysans et serfs, les bâtisses de celui-ci se veulent tout au plus modestes, majoritairement composées de pierre et torchis. Le climat ne se voulant aussi glacial qu’à l’est des Pics Occidentaux, la vie des paysans se veut plus douce et les hivers moins rudes.
L’on y retrouve tout de même la grande herse faisant la liaison avec l’extérieur des murs mais également de nombreuses écuries destinées à recevoir les montures de la cavalerie. La caserne se voit quant à elle au Sud du quartier, précédant ainsi l’Allée des érudits. Sur son passage, quelques places et balades sillonnent le petit chemin de pavés.
S’accompagnent alors ces quelques allées de divers ateliers d’artisanat tels que de nombreuses forges, échoppes de taille de pierres ainsi que menuiseries. Le commerce d’exportation se concentrant essentiellement sur le développement de l’armement, les forgerons et mineurs demeuraient ici les professions les plus sollicitées de la cité.
C’est finalement au cœur de ruelles les plus éloignées des principales allées que l’on retrouve quelques bas lieux de divertissement tels que salles de jeux, lupanars, etc.
Située à l’Ouest de la cité et remontant doucement vers la citadelle gardée, l’Allée des érudits se voit majoritairement composée de grands savants venus s’installer au plus près du corps armé de Södertalje afin de mettre à contribution leur savoir quant au développement de nouveaux armements permettant potentiellement de prendre le dessus sur la cavalerie monteleane durant le conflit se préparant.
Les bâtisses bordant l’allée principale demeurent essentiellement de grands bureaux de savants et ingénieurs divers tandis que les quelques ruelles adjacentes sont habitées par de riches alleutiers ayant fait fortune, bourgeois et moults habitations de soldats vivant en ces terres. L’on y retrouve alors au cœur d’une même ruelle différentes tavernes poursuivies d’auberges accueillant quelques marchands et soldats de passage.
Aujourd’hui de petites boutiques luxueuses sont parvenues à s’installer au sein de ces riches allées telles qu’un atelier de couture, orfèvre et grandes brasseries.
La citadelle demeure ici les hauts-lieux de la cité se situant elle même au cœur de Duhlberg, surplombant et dominant de loin les bas quartiers. Soutenue de par une somptueuse chapelle aux colonnes entrelacées de dorures et dispendieuses gravures. Bordée d’harmonieuses statues féminines aux courbes délicates à l’effigie de Prospertia et serpentées d’un épais lierre venant enserrer les colonnes même de la chapelle ; celle-ci se veut être le premier lieu d’accession vers la citadelle. Essentiellement composée d’une pierraille des plus claires, ses teintes sont non seulement relevées de par la végétation épousant sa structure mais également de par d’immenses vitraux martelés aux vives couleurs.
C’est alors à la suite de ladite chapelle que l’on découvre une longue allées de pavés aux teintes bleutées venant lier les bas quartiers à la grande citadelle de Duhlberg. Sont ainsi disposés à ses côtés de richissimes demeures destinées à la haute-bourgeoisie et noblesse de ces terres. Élevées au dessus des bâtisses de petites gentes, leurs amples vitrines donnent ainsi sur les bas quartier, venant ciseler les pavés de ces petites ruelles de l’ombre des motifs du vitrage.
La citadelle de hauts-dignitaires de Duhlberg vient alors s’imposer au bout de ladite allée, se tenant à égale hauteur avec le clocher de la chapelle. Contenue au sein d’épais murs de pierre et hauts portails, la citadelle se veut être un lieu à l’accès très restreint, ne recevant ainsi que les généraux de la cité, le roi et quelques rares nobles.
Si la cité de Duhlberg se veut autosuffisante, elle n’en demeure pas moins une source importante de ressources à exporter vers le Royaume entier. Tout au plus à l’avance pour ce qui est de l’armement général du Royaume, celle-ci fait parvenir la majorité des armes vers les grands ports de guerre des Îles Liljeströmn récemment conquises. Quelques voies d’exportation ont également été ouvertes afin d’y faire transférer diverses denrées alimentaires et du bétail. L’on fait cependant importer en masse une conséquente quantité de pierre et divers minerais afin d’approvisionner les nombreuses forges du fort.
Principalement axé sur la production d’armes, armures et diverses ressources étant mise à contribution du conflit entamé, le fort de Duhlberg se veut être la principale et plus grande source d’exportation du Royaume de Södertalje. Y transitent alors d’énormes quantités de ressources humaines comme matérielles. L’artisanat s’étend ainsi aisément jusqu'à la conception de divers plans de par les nombreux savants s’activant au sein de la cité.
Figurant parmi les cités s’étant le plus enrichies au sein du Royaume de Södertalje, la cité de Duhlberg se voit être un lieu de commerce florissant de par son implication dans la conception de nouvelles technologies. Notamment soutenue financièrement par la capitale de Söndsvall, Duhlberg se voit propulsée vers une grande expansion toutefois régulée par le transit de nombreux corps d’armes au sein des terres.
La criminalité se voit relativement contenue de par la forte concentration de soldats au cœur du fort de Duhlberg qui demeure ici le lieu rassemblant la majorité des forces armées du Royaume. L’on peut cependant être aisément victime de quelques exactions criminelles à l’extérieur des murs de la cité. Les vols et agressions sans grandes conséquences demeurent ainsi les plus fréquents larcins commis au sein de la cité, le crime étant lourdement sanctionné par les soldats gardant la cité. Les crimes les plus graves sont tout bonnement soldés par une exécution publique.
Gardée de nombreux crimes de par la forte concentration de militaires du Royaume au sein de la cité, la population de Duhlberg se voit tout au plus sûre. Bas quartiers tout comme hauts-quartiers sont ainsi exposés à de régulières rondes militaires. Seul l’extérieur des murailles se voit relativement peu certain de nuit, le passage s’y faisant moins fréquent qu’en journée.
Majoritairement composée de militaires du Royaume de Södertalje (environ 50%), la cité est composée d’un bon nombre de paysans, artisans et alleutiers besognant au sein des murs comme aux champs environnants (environ 35%) pour un petit chiffre de religieux (environ 10%) et nobles/bourgeois. (5%)
Relativement peu brutalisés par la présence militaire en ces terres, les serfs se plaisent plus ou moins à la cité.