Située à l’extrême Ouest du continent, la principauté de Gaçaferi se dresse bien largement au travers de la mer de Saranna. Parcourues de nombreux reliefs tels que les Monts Tizqar et les pics Kelmar; les terres gasques sont de paysages tout au plus variés. Si les sols gasques sont relativement secs, ils n’en demeurent pas moins propices à la culture de moult denrées tels que l’amande, la datte, le safran et moult épices dispendieuses. Le centre de ces terres est davantage aride, celui-ci rendant les cultures nécessitant quantité d’eau relativement délicate.
Le vaste canal de Nexhipi vient fendre les terres de l’Est de la principauté de Gaçaferi, permettant ainsi irrigation bénéfique aux divers champs et vergers bordant les côtes du territoire.
Le climat quant-à lui demeure relativement tempéré ; les températures n’étant que peu influencées par les quelques changements de saison.
Durant les premiers siècles du calendrier Completioniste ; les terres composant le territoire Gasques demeuraient ici de vastes étendues arides parcourues de moult tribus nomades s’établissant temporairement en de petits camps primitifs. Indépendantes les unes des autres, celles-ci subsistaient modestement au travers de ces terres jusqu’à l’installation d’un groupuscule nomade notoire nommé Ibbi-Shahan en la capitale de Hyseni Luya afin d’en faire un lieu de sédentarité favorable au commerce de par son climat prospère et la richesse des terres environnantes en comparaison aux plaines arides composant le centre de la nation.
A ceux-ci se sont greffés de nombreux pelotons nomades afin d’établir les premières bases d’une société civilisée.
C’est avant tout de par un besoin d’ordonner et unifier la population Gasque que l’avènement de la maisonnée Ibbi-Shahan pu être établie. Reconnus au travers des terres gasques de par la prospérité de leur commerce ainsi que leur connaissance des ressources locales ; les membres de la maisonnée naissante connurent une ascension tout au plus aisée.
Le Premier Prince gasque Mezian Ier du nom accède au trône en l’an 914.
Le Prince Gasque dispose d’un pouvoir absolu sur l’ensemble du territoire de la nation. Contrairement à Monteleone qui est divisé en plusieurs comtés, Gaçaferi demeure une seule et unique entité dirigée par le prince qui est épaulé par de nombreux vassaux désignés tels qu’échevins des cités gasques. Nation fondée sur la richesse de ces terres et le goût de la population pour le commerce, il est impensable pour les gasques de s’impliquer militairement en un quelconque conflit. Le prince de Gaçaferi réside traditionnellement dans la capitale du pays, Hyseni Luya au coeur du grand palais princier.
Le prince actuel est Salih Ier de la dynastie Ibbi-Shahan, la princesse consort est Amarsin Ibbi-Shahan de la maison Ishtar-Gamelat.
Influencé de par sa proximité avec le royaume de Monteleonne et tiraillé par d’anciennes croyances s’étant ancrés en les moeurs Gasques ; le peuple de Gaçaferi est communément assailli de divers sermons Farhésiens. Si la population gasque est bien peu disposée à renoncer à ses coutumes libertines et frivoles ; elle n’en demeure pas moins condamnable aux yeux de fidèles du Completionem. En effet, si les basses-populations ont autrefois renoncé à ces croyances aujourd’hui considérées telles que païennes ; les mœurs Gasques demeurent tout de même marquées de manière indélébile par ces traditions révolues. Seule la noblesse conserve tout de même ces coutumes luxurieuses répudiées par le Completionem.
Le climat rude étant coutumier des terres gasques, les peuples de Nieminen s'accommodent aisément des fortes chaleurs parcourant parfois le continent lors de la traversée du marché nomade.
Les Gasques, habitants de Gaçaferi, ont une peau allant de l’olive doré au brun chaud, adaptée à leur climat aride. Dans les oasis et autres lieux de commerce, on trouve également des habitants à la peau sombre, descendants - ou non - de voyageurs venus de loin, parfaitement intégrés dans cette société bigarrée. Leurs cheveux, généralement noirs ou brun foncé, sont souvent portés longs et attachés avec des bandeaux ou des voiles, et les hommes arborent parfois des barbes tressées. Leurs yeux varient entre brun ambré, vert émeraude et noisette.
Les vêtements gasques sont amples et légers, souvent en lin ou en soie, et richement décorés de broderies aux motifs géométriques. Les bijoux, en or ou en cuivre, sont abondants : boucles d’oreilles, colliers, et bracelets ornés de pierres précieuses. Les tatouages, fréquents au sein des familles nobles comme des roturiers, représentent des motifs géométriques ou floraux sur les bras, le dos ou les épaules.
La défense de Gaçaferi repose essentiellement sur une flotte composée de galères et de brûlots pouvant être déployée dans le bras de mer entre le territoire de la principauté et celui du royaume de Monteleone. La flotte a une double mission : dissuader une possible invasion et retarder suffisamment l’envahisseur qui devra forcément passer le détroit pour faire débarquer ses troupes. Grâce à un système de communication basé sur le principe du sémaphore, les guetteurs sont capables de prévenir la garnison de Bisna en l’espace de deux heures.
L’armée gasque n’est donc pas la plus conséquente du continent. Elle est composée de plus ou moins 7000 hommes de manière permanente, mais les troupes sont de qualité variable. Basée sur la vitesse d’exécution, l’armée gasque peut compter sur les Yazirs, une unité de cavaliers légers sélectionnés parmi les meilleurs cavaliers de la principauté. Une fois par an se tient un grand concours à Bisna, auquel n’importe qui, peu importe son rang, peut participer : les plus adroits cavaliers se voient offrir l’opportunité de rejoindre les Yazirs. Leurs effectifs changent en fonction des années, mais tournent toujours autour de 700 cavaliers. Sachant manier la lance à la perfection, ils combattent frontalement et cherchent à disloquer les rangs adverses afin de permettre à l’infanterie gasque de venir s’y infiltrer.
Les fantassins gasques forment le cœur de l’armée de la principauté. Encadrés par des membres des grandes familles et réunis par unité de 500 hommes, les soldats gasques à pied ont à leur disposition un équipement léger car leur force tient dans leur capacité à suivre les Yazirs. L’armement, quant à lui, est souvent composé d’épées courtes voire de haches de combat à une main, que le fantassin peut utiliser conjointement avec un bouclier en rotin ou en bois léger. Là encore, les commandants d’unité ont toute latitude pour l’entraînement de leurs hommes (engagés pour une durée de 10 ans), ce qui peut se ressentir sur la discipline ou la tenue au feu.
Il n’est pas dans l’habitude gasque d’avoir recours à de l’artillerie, mais le pouvoir dispose d’une batterie de trébuchets achetés à prix d’or à un ingénieur transfuge de Södertälje. Cependant, dédaignant ce type d’arme, les chefs de guerre gasques ne les considèrent pas à juste titre et l’unité manque de finances.
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Tribus Nisèbes