Située au Nord-Est du Continent la cité de Latvala fût fondée durant le Xe siècle sous le règne du prince Irenyan I Ibbi-Shahan ainsi érigée aux abords d’imposants gisements de pierres précieuses. Maintenue ainsi prospère de par la présence de somptueux joyaux alors extraits de ces mines afin d’être raffinés et montés à même diverses parures. Latvala se constitue ainsi telle que principale cité exportatrice de pierres précieuses et divers minerais dispendieux. Essentiellement animée par l’artisanat de luxe tel que l’orfèvrerie et la joaillerie, la cité se veut dépendante d’Ahmetaj et Nieminen pour ce qui est de son approvisionnement céréalier.
L’on reconnaît à la cité gasque un savoir particulier en ce qui est de l’orfèvrerie ainsi que la poterie, ces quelques activités se voyant majoritairement exercées au coeur des murs de Latvala. Les joyaux de la couronne ainsi que ses diverses fastidieuses parures seraient l’oeuvre des plus grands orfèvres de Latvala.
Si la cité se voit ceint au cœur de la haute chaîne montagneuse Ushtir et l’épais bois rejoignant les côtés du marché de Nieminen ; ses cultures ne s’en voient pas moins entravées. Les reliefs ne favorisant aucunement les cultures nourricières, Latvala se voit effectivement principale cité à quémander le ravitaillement des cités capables d’alimenter leurs populations.
Si les bas quartiers se voient porter le nom d’une plaisante roche aux teintes délicates ; ceux-ci ne demeurent pour autant chaleureux. Accueillant une majorité de petites gens et ouvriers œuvrant au cœur des mines, carrières et gisements bordant la cité ; ces quartiers se voient tâchés de la misère des basses populations. Les étroites demeures composant les allées exiguës du quartier de Jaspe se veulent rongées et fragilisés par les carrières environnantes se voyant martelés du labeur de ces ouvriers subsistant au travers de ces basses besognes.
À peine pavées, les allées de Jaspe joignent difficilement le quartier de Gemmes venant les surplomber tandis que de modestes échoppes aux entrepôts pouilleux viennent s’articuler à son tour.
Le quartier de Jaspe se voit frappé du grouillement quotidien des ouvriers et mineurs s’attelant à l’extraction de pierres précieuses jusqu’au soir ; ceux-ci regagnant dès lors les tavernes locales avant de rejoindre leurs miséreuses masures de pierre ciselée.
Si le bas quartier se veut tout au plus désorganisé, les édifices s’accotant aux murs des allées de Gemmes se voient quant à eux davantage ouvragées et ordonnés afin de constituer un large portail faisant liaison avec les hauts-quartiers.
Sublimé de larges fanions écarlates et moult poteries venant accueillir une végétation tout au plus luxuriante, le quartier de Gemmes se dessine élégamment au travers de hautes arches de grès constituant ainsi les arcades recevant de somptueuses boutiques.
Davantage simpliste, l’architecture de la cité de Latvala se veut relativement épurée afin de faire place à d’immenses réalisations d’argile décorées de vifs pigments. Les édifices quant à eux se voient couverts d’une épaisse couche florale s'immisçant au travers des fenêtres et pierres vieillies.
Essentiellement animé par l’artisanat délicat du travail des pierres précieuses et dispendieux joyaux, le quartier de Gemmes accueille ainsi de larges boutiques, joailleries, orfèvreries et ateliers de poterie. D’épaisses étoffes de soie écarlate viennent ainsi couvrir ces moult poteries exposées à même les murs bordant les ruelles.
Une large allée vient finalement se tracer au beau milieu du quartier artisan afin de joindre les hauts quartiers de Béryl en de majestueuses arches de pierre contenue par un lierre épais. S’y articulent alors de nombreuses ruelles où viennent se dresser moult appartements plus ou moins ouvragés.
Les hauts-quartiers de Béryl se veulent être le point culminant de l'activité de Latvala. Ainsi l'on retrouve au cœur de ces somptueuses allées pavées et colorées d'empiècements argileux gravés de part en part d'amples boutiques luxueuses, joailleries raffinées et ateliers de maîtres réunissant les artisans les plus talentueux de la cité.
Sublimées de moult sculptures, poteries et vases aux motifs délicats ; les ruelles de Béryl se voient abritées à l'ombre d'immenses arcades et arches ouvragées auxquelles l'on suspend nobles fanions et végétaux.
Regroupant une majorité de bourgeois, riches artisans et nobles gens ; le quartier de Béryl se veut somptueusement ouvragé au travers d’amples demeures parés de larges vitraux. L’on retrouve ainsi au sommet de la grande allée quelques fastueux palais abritant moult maisonnées liées au prince du sang.
Concentré à même l’orfèvrerie, la joaillerie ainsi que la poterie, le commerce de la cité de Latvala se veut tout au plus prospère. Reconnue pour son savoir-faire tout particulier en l’ouvrage de joyaux et pierres précieuses, moult marchands Niemigukin rejoignent fréquemment la cité afin de s’emparer de bon nombre de ces réalisations délicates afin d’en faire commerce au cœur de la capitale et du grand marché gasque.
Cependant dépourvue de cultures permettant de nourrir la population locale, Latvala se voit dépendre des cités voisines telles que Ahmetaj. Également appréciés pour leur connaissance du travail de l’argile, les artisans Latvagukin sont parfois dépêchés afin de réaliser de grandes poteries et sculptures au nom de maisonnées notables.
Jouissant d’une proximité avec les quelques mines de pierres précieuses et gisements de minerais dispendieux, la cité de Latvala subvient elle-même aux quelques besoins de ces artisans quant aux ressources. Si la cité se veut contenue entre les bois de Nieminen et les monts Ushtir, ses ouvriers ne s’attèlent pas davantage à l’abattage d’arbres quelconques, l’artisanat du bois ne demeurant que peu développé.
Les quartiers de la cité de Latvala se voient relativement sûrs. L’accès à la cité étant assez complexe, la criminalité au sein de la ville est assez réduite. L'on peut retrouver quelques rares brigands et petits malfrats mais il est assurément aisé de noctambuler paisiblement au travers des allées de la cité.
Si certains habitants de la Latvala sont fort aisés tels que potiers ou orfèvres, une autre partie de la population vit dans une pauvreté et une misère certaine : Les ouvriers des mines. Cette part des travailleurs souffre régulièrement de maux liés à l'inhalation de poussières de roche dans les entrailles de la terre. L'on peut également retrouver de nombreux marchands faisant une halte dans la cité et quelques nobles logeant en la cité.