Caractérisée de par sa grande variété culinaire ainsi que ses productions maraîchères d'envergure, Vrioni est traversée de conséquents flux marchands. Aujourd'hui appréciée pour son influence vis-à-vis des mets culinaires gasques, la cité se voit relativement prestigieuse.
C'est ainsi au cœur des murs de la cité aux milles saveurs que l'on retrouve le berceau des spécialités gasques sucrées comme salées très prisées. Le miel et divers fruits à coque demeurent l'essence même de cet artisanat savoureux, ceux-ci faisant notamment de la cuisine gasque des mets incontournables ; propres à ces terres arides.
Erigée à l’Est de la Grande Hyseni Luya, la cité de Vrioni se pare de fastueux édifices de colonnes de grès aux toitures délicatement courbées. Contenue au cœur d’une modeste ceinture montagneuse, Vrioni se voit accotée aux plages du Sud de Gaçaferi.
Composé essentiellement de serfs et petites gens, les bas quartiers se voient ceints au cœur des quartiers de la Félicité puis de Pinâcle le surplombant bien largement. Plus ou moins délimité par les hauts murs de la cité ainsi qu’un somptueux pont venant scinder la cité en deux, le quartier d’If se veut bordé des diverses maigres cultures prospérant à son tour. Celui-ci ne compte alors que de rares auberges suivies de modestes étals de pêche et échoppes de tanneurs ainsi que maraîchers marchandant le fruit de leur labeur. Relativement entretenus, les bas quartiers de la cité accueillent de maigres appartements et petites masures abritant ainsi la population paysanne de la cité.
Celles-ci se voient ordonnées aux côtés d’une large allée faisant la liaison avec le quartier de Félicité recevant les grandes tavernes de la cité. Si l’allée d’If se veut tout au plus animé au cours de la journée, son activité décroît fortement la nuit tombée lorsque ses habitants gagnent les immenses auberges de Félicité, délaissant agréablement flâner leurs chaudes effluves sucrées au travers des bas quartiers.
Ce n’est ainsi qu’au cœur des quartiers de Félicité que l’on retrouve une forte concentration d’artisans, alleutiers et marchands ambulants.
Accueillant les nombreux marchands gasques portant alors les riches denrées alimentaires de la cité d’Ahmetaj afin de nourrir les auberges, tavernes et distilleries prospérant en Vrioni au travers d’un savoir-faire culinaire peu commun. Dattes, figues, miel et amandes sont étendues au cœur de larges étals maraîchers tandis que les tavernes délaissent luire leurs délicieux mets couverts de cristaux de sucre au travers des vitrines frappées des lueurs du soleil. La grande allée du quartier de Félicité se voit parcourue de moult salons de thé et biscuiteries raffinées accueillant ainsi les hautes-castes de la cité ainsi que nombreux étrangers. Si les mignardises font le renom de la cité ainsi que de la culture gasque, c’est avant tout de par le travail de divers mets composés de miel ainsi que d’eau de fleur d’oranger accordée à l’amande douce ; seuls fruits de la production agricole gasque. L’on y mêle ainsi diverses tisanes, infusions et thés de doux aromates propres aux terres arides.
Élevée au dessus des bas quartiers de la cité, l’allée de la Pinacle vient dominer la cité en une large place réunissant ainsi moult fastidieuses demeures accueillant quelques maisonnées notables proches de la couronne. Ce n’est qu’à son tour que l’on retrouve d’élégantes boutiques d’artisanat de luxe, salons de thé et quelques prestigieux lupanars. Ainsi, la bourgeoisie et la noblesse se côtoient aisément au travers des quelques édifices publics s’étant dressés en les hauts quartiers tandis que seuls les nobles gens trouvent refuge au sein des riches demeures et hauts palais de Vrioni. La bourgeoisie se contente ainsi des quelques appartements s’étant érigés aux côtés des luxueuses boutiques se tenant proche des quartiers artisans de Félicité.
Galvanisée par les exportations de moult denrées alimentaires ainsi que l’important flux de marchands et étrangers gagnant la cité, Vrioni demeure l’une des cités les fortunées. L’on compte parmi la population locale une forte concentration de domestiques, servants et divers cuisiniers œuvrant au cœur des palais voisins, auberges, tavernes et salons de thé. La cité connaît une certaine prospérité de par l’excentricité de la culture locale mettant en valeur les mets délicats gasques. L’on reconnaît à la cité de Vrioni un savoir tout particulier pour ce qui est de l’hôtellerie.
Riche de son climat relativement tempéré de par sa proximité avec la mer de Saranna ainsi que les monts Kelmar, Vrioni profite de terres tout au plus fertiles. Ainsi, l’on fait la culture de moult céréales tandis que les vergers locaux se voient composés de nombreux oliviers, amandiers, figuiers et dattiers.
La cité est étonnement sûre. Même dans les bas quartier pour se faire détrousser il faudra se balader une bourse pleine et de façon ostentatoire. Les crimes qui sont plus courants dans cette cité florissante, sont les vols, souvent dans les réserves et les entrepôts des gros marchands, ou les escroqueries. Bien qu’il y ait des échanges constant de marchandises, la gardes et les différentes milices assurent les routes qui quittent la cité de Vrioni.
Une grande majorité de la population intra-muros vit dans un certains confort dus à la richesse de la ville et au grand nombre de vivres qui y arrivent, transitent ou restent sur place. Et bien que des personnes meurent de faim dans les bas quartiers, la part de population dans cette cité est bien moindre que dans tout le reste du continent. Parmis les habitants de Vrioni, on va surtout retrouver des roturiers, ainsi que des marchands; les artisans se font assez rare dans la cité.