Située au nord de la principauté de Gaçaferi, Nieminen fût bâtie au centre des terres gasques. Si la cité de Nieminen se veut relativement atypique, c’est avant tout de par sa nature éphémère.
Essentiellement caractérisée par son immense marché ayant lieu durant neuf mois au travers d’un fastidieux périple afin de traverser les nombreuses cités gasques pour y demeurer deux semaines. Nieminen fait de son marché le principal commerce d’équidés du Continent. Si la cité se veut partiellement délaissée durant trois mois de l’année, son grand haras quant-à lui demeure le point culminant de l’activité subsistant.
Composée d’une multitude de roulottes et masures primitives, la cité se voit scellée au coeur de larges cultures céréalières et divers vergers.
Jouissant d’une proximité toute particulière avec les bois contournant les Monts Tizqar, la cité nourrit l’artisanat locale d’une quantité d’essences de bois afin de produire moult bibelots de bois et instruments gasques. Si la cité se veut organiser le marché le plus conséquent du continent, moult marchands viennent fréquemment se greffer à ce long périple afin de commercer bien des ressources ayant été amassées au travers de ces terres. Ainsi l’on profite communément du passage des marchands Niemigukin afin de participer à ce grand marché nomade durant lequel commerçants et artisans exposent jovialement leurs diverses réalisations. S’attelant également à la récupération de moult esclaves au travers des terres gasques, le marché nomade de Nieminen n’officie la vente qu’une fois la capitale rejointe au cours de dispendieuses mises aux enchères.
Au retour du marché nomade, la cité s’éveille de nouveau afin de cultiver les terres environnantes ; préparant ainsi les vivres devant être consommés durant le prochain périple marchand. L’on dit ainsi que les populations de Nieminen se consacrent entièrement aux familles et anciens ne quittant la cité ainsi qu’au labeur nourrissant le marché de ses réalisations locales.
Véritable plaque tournante du commerce local, le marché de Nieminen se voit aisément alimenter l’économie gasque de par son implication au travers du continent. Celui-ci se stationnant ainsi durant deux à trois semaines au cœur de chaque cité, le marché se déroule jovialement tandis que les commerçants Niemigukin dilapident leurs réalisations et s’attèlent à la récupération de riches denrées vouées à la vente au cœur de la capitale de Hyseni Luya.
Si la cité s’échine à entretenir les cultures environnantes, elle ne parvient pas systématiquement à subvenir aux besoins de la population réunie. Ainsi, celle-ci dépend parfois en partie des cités maraîchères voisines.
Jouissant d’une position tout au plus favorable à l’agriculture, la cité de Nieminen fait la culture de nombreux arbres fruitiers tels que les dattiers, figuiers, amandiers et citronniers. Cependant éloignée des mines et différentes carrières de pierres, celle-ci se veut dépendante des cités voisines quant à son approvisionnement en matières premières et minerais. L'élevage équin quant à lui se voit davantage prospère ; de nombreuses colonies de chevaux sauvages subsistant paisiblement au travers des plaines gasques en marge avec les cités et hameaux voisins.
Rattachée aux terres du Sud sous l’autorité de l’échevin de Latvala, la cité de Nieminen se voit gardée et escortée par de modestes pelotons de soldats Latvagukin. Une majorité des ces individus accompagne également ce long périple au travers du continent qu’est le marché.
Assaillie de maigres groupes de pilleurs sillonnant les contrées gasques, la population Niemigukin se voit parfois réduite à l’esclavage, assassinée ou molestée.
Le climat rude étant coutumier des terres gasques, les peuples de Nieminen s'accommodent aisément des fortes chaleurs parcourant parfois le continent lors de la traversée du marché nomade. Aisément distingués, les habitants de Nieminen arborent fréquemment de larges étoffes aux vives teintes tandis que leur crâne se voit coiffé de fins tissus sublimés de breloques. Parés de fines tresses et divers bijoux d’or et d’argent, ceux-ci sont particulièrement friands des dispendieux tissus étant réalisés au cœur de la capitale.