La Capitale de Hyseni Luya fût fondée sous l’égide du Prince Aserdhil Ier Ibbi-Shahan au cours du VIIIe siècle. L’on dit que celle-ci possède le plus vaste port commercial d’envergure des terres gasques. La cité fût ainsi développée autour de la puissance princière et du commerce gasque au travers du port et des produits marchandés sur la grande place du marché. Le port n’est ici pas le seul présent qu’a offert la Mer de Saranna à la grandeur gasque ; l’artisanat de la capitale se voit remarquable de par ses nombreux ouvrages dispendieux de nacre incrustée tels qu’instruments de musique, perles assimilées à de riches tissus et somptueuses parures.
Reconnue pour son savoir tout particulier quant à la joaillerie se consacrant notamment à la perle comme à la nacre, la cité de Hyseni Luya se veut appréciée des maisons fortunées sillonnant le continent en quête de luxueuses denrées. Nourrissant ainsi grandement le marché de son activité au cœur de l’ostréiculture, l’artisanat de la cité se voit diversifié de par l’implication de couturiers notoires dans l’ouvrage d’étoffes aux tissus dispendieux tels que la soie.
La capitale de Hyseni Luya vient ici accueillir de prestigieux établissements tels que l’institut d'Aménité.
Ce n’est qu’en traversant les hautes murailles de briques de grès de la cité que se dresse le vaste quartier de Gravillon ainsi composée d’une majorité de serfs œuvrant au cœur des champs locaux. Organisé de manière relativement régulière, les bâtisses de bas quartiers se veulent édifiées de pierre simpliste peu dispendieuse ainsi accordée à de communes essences de bois. Accoté aux quelques vergers accueillant orangers, figuiers, amandiers et dattiers ainsi que de plus amples cultures de crocus à safran, le quartier de Gravillon se voit réunir de modestes masures et appartements peu larges afin d’y loger les petites gens.
Parfois bordées de clapiers et petits poulaillers, les allées des bas quartiers se présentent en un amas d’embranchement pouilleux grouillant d’activité.
De hauts entrepôts sont ainsi gonflés de bottes de paille et denrées diverses tandis que le rez-de-chaussée se voit temporairement improvisé tel qu’étal maraîcher. D’étroites scieries viennent parfois s’ajouter à cette masse informe d’édifices primitifs. Peu gardé des larcins et moult crimes rythmant la vie des bas quartiers, il n’est bien rare de se voir pris à parti au travers de rixes de rues et agressions diverses. Les patrouilles de miliciens comme de gardes se voient ici relativement rares, délaissant ainsi les bas quartiers à la petite criminalité.
Considéré tel que principal port gasque, le quai des Ancres se voit profiter d’une proximité toute particulière avec la place de l’Aube. Contenu entre la mer de Saranna et le marché traversant la place voisine, le port des Ancres se présente tout en longueur. Soutenus de larges piliers de pierre des sables, ses quais se veulent tout au plus imposants afin de permettre une évacuation aisé des diverses ressources portées à la cité. Surplombés d’immenses grues de bois permettant de soulever les lourdes charges étant entreposées à même les navires s’amarrant au port, les quais se veulent intelligemment édifiés.
Suivis d’une ribambelle d’étals et échoppes de pêche, les quais rejoignent plus largement d’austères appartements faits de bois.
Divisé en deux parties distinctes, le port se voit accueillir les navires commerçants en un seul pan des quais seulement tandis que les quelques rares pontons restants sont ainsi délaissés à la pêche.
La place de l’Aube est caractérisée par son immensité permettant notamment de donner un marché quotidien et accueillir les marchés nomades de [[Nieminen]] s’installant en la cité durant près de trois semaines. Marchandant de rares denrées alimentaires, ressources luxueuses et ouvrages dispendieux ; la place de l’Aube vient faire place à de grandes mises aux enchères d’esclaves durant les trois premiers jours de marché nomade de Nieminen.
Présentée en de larges ruelles arpentées de moult étals aux tissus tout au plus colorés ; la place de l’Aube se voit organisée de façon peu linéaire.
Moult artisans profitent ainsi des grandes périodes du marché de Nieminen pour y exposer de nombreux ouvrages de bois, de pierres comme délicats tissus onéreux tandis que les quelques pêcheurs marchandent moult fruits de mer, crustacés et poissons divers.
Réputé pour sa grande variété de ressources, le marché fait l’objet de nombreux voyages en les terres gasques afin de profiter de rares pigments et tissus doucereux.
Réunissant la plupart des alleutiers en son sein, l’allée de Grâce se constitue de nombreuses boutiques et échoppes ainsi que larges ateliers d’orfèvrerie et joaillerie. Les artisans de la cité se concentrant notamment en l’ostréiculture, l’on retrouve diverses utilisations des perles comme de la nacre au cœur de parures dispendieuses, boutons, ornements de tissus et breloques. La cité de Hyseni Luya se faisant principale productrice de perles, un grand nombre de marchands étrangers gagnent la capitale Gasque afin de s’emparer de quantités de ces ressources luxueuses. Si la joaillerie se voit demeurer telle qu’activité majeure de la cité, la couture seconde bien aisément celle-ci au travers d’élégantes réalisations de soie et étoffes délicatement brodées de fil d’or.
Accueillant bon nombre d’artisans, l’Allée de Grâce vient tout de même rassembler bon nombre de commerçants fortunés et bourgeois en ses édifices ouvragés.
L’on retrouve également d’amples auberges, tavernes, salons de thé et lupanars bordant les voies menant au Quartier de la Cime ainsi délaissé au mains de la noblesse.
Caractérisé pour son architecture remarquable composée de hautes arches et alcôves surplombées d’une toiture tout au plus courbée ; le quartier de la Cime se veut accueillir une population exclusivement noble. Dominés par le somptueux palais princier où s’est établie la maison princière Ibbi-Shahan, les hauts quartiers se voient rigoureusement organisés au côtés même de l’Institut d’Aménité au cœur duquel sont formées moult courtisanes.
En marge des demeures du quartier de la Cime trône élégamment le palais princier ainsi cerclé de vastes jardins verdoyants sublimés de bon nombre de sculptures et fontaines.
Composé de diverses petites places et jardins aux vives teintes, les hauts-quartiers se voient traversés de nombreux promeneurs et étrangers profitant de l’architecture gasque atypique. Gardés par de fréquentes patrouilles de soldats et miliciens s’attelant à la protection de la cité ; le quartier de Cime se voit relativement sûr. La noblesse regagnant les quartiers suivants se doit assurément d’être escortée au travers de la cité.
Peu de ressources produites au sein des terres gasques se voient stagner au cœur de la principauté ; celles-ci étant essentiellement dédiées à alimenter le commerce continental afin d’offrir ces denrées locales aux quelques royaumes voisins. Si une partie de ces denrées est échangée sur les marchés afin de se répandre au cœur de la principauté de par le biais de marchands nomades, la plus grande majorité des marchandises est portée à même les quais de capitales étrangères.
Reconnue pour son importante implication au sein de la production de perles comme de nacre, la capitale de Hyseni Luya se voit demeurer principale exportatrice de denrées délicates destinées à la joaillerie et l’orfèvrerie.
Attelée à l’élaboration de divers instruments de musique tels que le tambourin, le luth et quelques flûtes, la capitale gasque tend à développer ses arts musicaux.
Profitant d’une proximité avec la mer favorable à l’ostréiculture, la cité se voit jouir d’une grande production de perles et de nacre. Également appréciée pour sa grande variété de pigments issus de terres, d’ocres comme de nacre ; celle-ci demeure une importante exportatrice de colorants.
Accablée d’un climat aride et de fortes chaleurs, les coutumes vestimentaires atypiques de la principauté de Gaçaferi se voient nourrir une production de tissus tout au plus délicats et dispendieux.