Cette éducation est réservée aux personnages faisant partie de la noblesse et de la haute bourgeoisie ou riches alleutiers.
C’est en 1090 que débute la construction de l’immense université de Faenza, commandée par la maisonnée Camparinelli. D’innombrables ouvriers investissent alors la ville et transforment le centre du Quartier des Érudits en une véritable fourmilière. Six ans plus tard, les trois ailes principales du bâtiment aujourd’hui bien plus grand sont bâties et l’inauguration de l’université est effectuée. La nouvelle de l’érection d’un tel bâtiment s’étant déjà bien répandue pendant les travaux, les rangs de l’institution se remplirent expéditivement. Les premières matières enseignées dans l’université étaient le droit, l’histoire et la médecine. Cependant, rapidement et au vu du succès de leur institution, la rectrice de l’université, Elvira Camparinelli, organise alors l’agrandissement qui changera le bâtiment pour le transformer en ce qu’il est aujourd’hui en 1109. Bien qu’elle ne vit pas son université achevée, Elvira transmit son œuvre à sa famille qui la perpétue jusqu’à nos jours. En 1169, les travaux de l’université s’achèvent enfin et celle-ci occupe plus de 9 km², constituant une véritable cité dans la ville. De plus en plus de membres de l’élite viennent y étudier et les prix s’envolent toujours plus haut, rendant cette institution un cercle très étroit de savants qui gardent jalousement leurs connaissances pour leur propre entourage. Une tragédie manqua d’anéantir des siècles d’histoire quand en 1386 surgit un incendie criminel dans la grande bibliothèque du Conclave des Lois. L’homme responsable de l’incendie, Agazio Pellegrini, fut capturé et questionné. Il s’est avéré que l’homme était un fanatique religieux d’une branche infime du Completionnem, estimant que tout le savoir devait rester au clergé et non à l’élite laïque. L’homme fut emprisonné avant d’être exécuté, ayant mis la vie de nombreuses personnes importantes en danger. L’Université de Faenza renforça son prestige par surcroît en 1407 lorsque Donatella Camparinelli, mécène fortunée de la famille fondatrice de l’institution, organise le premier bal trimestriel de la maison Camparinelli dans la Galerie des Floraisons, immense salle fleurie en longueur, située en hypercentre de l’université. En effet, la présence de Gianluca I et de sa reine consort apporta une essence d’élitisme encore plus renforcée aux lieux. Aujourd’hui, l’Université de Faenza est toujours active, éduquant avec rigueur l’élite riche du continent et attire du mode de chaque contrée. L’institution est toujours dirigée d’une main de fer par la maison Camparinelli, sa rectrice actuelle étant Loredana Camparinelli.
L’Université de Faenza forme ses élèves à de nombreuses disciplines dont les cours se situent chacun dans un bâtiment, expliquant sa taille conséquente. Il est de coutume d’étudier une ou deux disciplines à la fois pendant un an, avant d’en étudier d’autres l’année suivante. En fin d’année, un certificat officiel comportant le sceau de l’Université et de la maison Camparinelli ainsi qu’une signature d’un représentant de la couronne est donné à l’élève qui réussit. Il existe quatre niveaux de diplômes :
Il existe 17 disciplines enseignées dans l’université :
Au fil des temps, l’Université de Faenza s’est forgé une place de fer dans le monde de l’éducation. Sa portée ne touche pas seulement le royaume de Monteleone, mais également la principauté de Gaçaferi et le royaume de Södertälje. S’éloignant des politiques et n’ayant comme association avec le roi qu’un seul représentant certifiant les diplômes, l’institution fut épargnée par les guerres en raison de son importance symbolique pour toute l’élite continentale. Ses bals trimestriels continuent de faire répandre les chants du prestige de l’école et de renflouer ses caisses. Ainsi donc, l’institution est ancienne et sera probablement présente jusqu’à ce que Monteleone ne tombe.
De nombreuses personnalités notables sortent des bancs de l’université, contribuant à son prestige :