Les paysans sont des hommes et femmes de la terre, travaillant celle-ci afin de faire pousser quelques cultures que ce soit des légumes, des céréales ou entretenir des vergers afin d’en obtenir des fruits. Ils peuvent aussi s’occuper des bêtes en les exploitants pour leurs travaux ou bien simplement pour leurs ressources. Ils font partis d’une classe sociale pauvre qui leur promet un labeur important pour seulement un léger pécule et part de la récolte. Nota bene: Il est possible qu’un paysan ne soit pas pauvre, mais ceci est très rare. Les paysans forment habituellement un groupe uni et solidaire dans leur misère, travaillant à plusieurs dans leurs champs. Cet esprit solidaire est visible lorsque par exemple un paysan perd son bétail à cause d’un animal sauvage ou par maladie, dans ce cas, les paysans, proches du dépossédé apporte une petite partie de leur bétail afin de le soutenir lors de cette lourde épreuve.
La classe sociale paysanne est formée pour la grande majorité des serfs. Ils sont attachés à la terre de leur seigneur qui leur fournit des installations pour leur travail comme le moulin, des puits et un four à pain, ainsi que quelques bêtes (ceci n’étant pas obligatoire). En échange les paysans en servages sont contraints de ne travailler que pour leur seigneur local qui leur soutire de lourds impôts. Ces impôts ont plusieurs objectifs: Rembourser la construction et les matériaux usés par les infrastructures construites par le seigneur pour les paysans. Payer leur entretien, ce qui n’est pas une tâche facile pour certaines infrastructures (tel que le moulin par exemple) ,mais aussi dans un désir d’empêcher cette classe sociale (basse) de s’élever au rang de bourgeois de par la richesse. Cependant cette “couche” de la société est indispensable et si les impôts se font trop lourds, il n’est pas rare que le gouvernement local subissent les plaintes et le mécontentement de cette partie de la populace particulièrement touchée par les inégalités, les attaques de brigands et autres risques (bien souvent mortels). Il est possible qu’un paysan puisse s’affirmer un peu plus que les autres et sortir de sa condition pour devenir un exploitant agricole, possédant désormais ses propres terres qu’il peut cultiver et user à sa guise. Aussi, bien que ce soit chose rare, un paysan peut s’élever et gagner la moyenne bourgeoisie en usant habilement de ses territoires comme par exemple pour de grands vignobles qui fournissent désormais les vins les plus coûteux. Nota bene : Un serf n’est pas un paysan libre et un paysan n’est pas forcément un serf.
Sac de farine (64 unités) | 25 écus d’argent |
Légumes (32 unités) | En moyenne 18 écus d’argent |
Chanvre (32 unités) | En moyenne 22 écus d’argent |
Lin (32 unités) | En moyenne 18 écus d’argent |
Laine (32 unités) | En moyenne 24 écus d’argent |
Oeufs (6 unités) | 3 écus d’argent |
Plumes (32 unités) | 8 écus d’argent |
Chaume (10 unités) | 8 écus d’argent |
Viande de petit gibier | En moyenne 4 écus d’argent |
Viande de gros gibier | En moyenne 20 écus d’argent |
Les champs sont les terres réservées par le seigneur local pour leur exploitation agricole. Ils sont très souvent soumis au système de jachère car en effet, les nutriments d’un sol s’épuisent à mesure qu’il est utilisé, il est alors question de leur laisser reposer en le réservant pour le bétail par exemple, tandis que le reste des champs prennent la relève. En effet les excréments du bétail, riches en fibre entretiennent le sol. Les champs sont les “entreprises” du seigneurs qui en dispose à sa guise, les paysans qui y sont attachés ne sont donc que les “employés” du seigneur sur ces terres bien qu’ils puissent disposer à leur convenance des pousses et de l’organisation tant que le rendement reste convenable aux yeux du seigneur qui les perçoit.
Le moulin est une infrastructure très importante et chère dans un territoire. Les plus malheureux sont contraints de moudre leurs céréales à la main au pilon, les bien-moins malheureux encore utilisent la meule tractée par un mulet, les plus heureux ont un moulin à vent ou à eau. Le moulin permet une rapidité de production et de qualité tout bonnement décuplé. Le moulin une fois construit doit être régulièrement entretenu sur tous les plans et particulièrement sur son mécanisme (les ailes principalement, à cause du mauvais temps, ont besoin d’un grand entretien). Il n’est donc pas rare d’y voir un paysan désigné comme meunier par l’Intendance locale afin qu’il puisse s’en occuper très régulièrement. Le moulin, étant une infrastructure fournie par le seigneur, les paysans, serfs et indépendants doivent payer une taxe (souvent perçue lors de la production de farine) afin de rembourser l’investissement du seigneur.
Les granges représentent les entrepôts paysans, dans celle-ci, l’on retrouve tout types de vivres entreposés afin d’être conservés à peu près correctement. Les granges sont généralement en bois et sont soumises à des risques fréquents d’incendie lors des orages ou de sècheresse. On entrepose principalement des céréales afin qu’elle puisse devenir de la pâture au bétail, ou pour qu’elle puisse être convenablement moulue (on ne moud pas des épis de blé humides).
La ménagerie paysanne est un bâtiment où les paysans viennent garder, protéger ou entreposer leur bétail. Cette ménagerie change de nom selon le type de bétail que l’on peut y trouver, de plus l’infrastructure change avec. Ce bâtiment, en bois, pouvant être offert par le seigneur est un endroit calme et abrité qui peut protéger le bétail lors des périodes froides (lorsque les pâturages n’offrent plus rien et que le froid commence à peser). Le bétail est d’autant plus protégé par ce bâtiment contre les animaux sauvages tel les loups ou renards pour la volaille. Certains animaux comme les lapins ou volailles peuvent être ajoutés à un bâtiment comportant du bétail plus gros. Les volailles sont dans un poulailler. Le clapier comporte des lapins. Une étable comporte des bovins. Une porcherie comporte des porcs. Une bergerie comporte des ovins tels que des brebis ou chèvres par exemple. Une écurie comporte des chevaux ou des ânes.
Le four est souvent présent au cœur du village. Il est bien sûr utilisé par les paysans pour la cuisson du pain, il peut être l’un des points de rassemblement de la populace qui discutent entre eux et s’amusent pendant que la cuisson se fasse. Le four à pain, étant lui aussi une infrastructure offerte au peuple par le seigneur, fait office de preuve pour une nouvelle taxe. Nota bene : Tout comme pour le moulin, le pressoir ou autres infrastructures offertes par un seigneur, la taxe perçue par celui-ci est généralement une partie de la production, par exemple, si un paysan veut cuire trois pains, le seigneur, peut par exemple en prendre un, voire deux afin de rémunérer le responsable du bâtiment public.
Le pressoir est un bâtiment public, lui offert par le Seigneur local. Généralement, il se situe au cœur des champs ou bien aux extrémités des vignes ou allées vergères. Le Presseur (l’individu qui gère et contrôle le pressoir) possède les mêmes attributs que le boulanger chargé d’un four à pain public. Tout travail mérite récompense. Nota bene : Il se peut qu’un pressoir soit offert par les religieux aux paysans. Les Monastères s’en construisent bien souvent un afin de maintenir un quota de production viable.
Souvent confondue avec une pelle, la bêche permet de creuser et d’ameublir la terre afin de la retourner efficacement et surtout en profondeur pour renouveler la terre. Elle peut aussi servir à l’arrachage de quelques légumes ou à la coupe des racines dérangeant le terrain.
La houe fait partie de l’outillage de base d’un paysan puisque c’est l’outil qui va permettre de tracer les sillons dans les champs afin de planter les différentes semences au plus prêt de la terre fertile.
Le plantoir est un petit outil en forme de pieux. Il a les mêmes objectifs que la houe mais permet de planter plus en profondeur. C’est un outil de précision principalement utilisé dans les potagers afin de pouvoir planter les piquets pour les plantes hautes (les tomates par exemple).
est un instrument imposant, tracté par des bœufs ou chevaux de trait. Elle permet de retourner la terre en friche afin de rendre apparent la terre la plus fertile possible en la ratissant. Nota bene : Le paysan doit guider la charrue. Les boeufs ne dessinent pas le champ seuls.
L’araire est elle aussi tirée par un boeuf et permet d’aérer la terre et de la préparer au semis en formant des sillons. Un paysan se trouve généralement derrière son sillage pour y faire le semis à la volée. C’est une évolution très coûteuse de la houe principalement destinée à des champs plus importants.
La cisaille est un outil qui forme avec le couteau, des outils indispensables utilisés pour beaucoup de menus travaux, allant du défrichage des vignes jusqu’à l’abattage du bétail avec le dépeçage de la carcasse. Les cisailles servent également à la tonte des bêtes. Pratiques par leur petite taille, elles peuvent être transportée rapidement. Nota bene : Le tranchant des cisailles a besoin (de temps à autre et de comme elle est utilisée) d’être aiguisé. Le tranchant n’apprécie nullement les herbes hautes ou petits branchages (cela l’abîme énormément).
C’est un outil emblématique du bon paysan, la faux est utilisée lors des moissons afin de faucher la tige des céréales pareil à la faucille qui permet cependant un travail plus minutieux. Elle demande une grande force physique afin de répéter le même geste et que le tranchant soit efficace. La faux, souvent très aiguisée peut entraîner des blessures graves si son utilisation n’est pas correctement effectuée (les talons, ou mollets sont souvent victimes de larges taillades).
La fourche de deux, à quatre pointes permet tout simplement de se saisir facilement du foin pour nourrir le bétail.
Pour séparer le grain de l’épis, pas question de le faire à la main. Le fléau est souvent utilisé pour frapper directement l’épis afin d’y expulser le fameux grain. Il est cependant possible de frapper les gerbes de blés contre une surface dure.
Les seaux, généralement en bois permettent le transport efficace de l’eau vers les abreuvoirs, de contenant pour le lait lors de la traite ou de gamelle à porc lors de la préparation de leur repas. Nota bene : Les seaux sont rarement en fer afin qu’ils ne rouillent pas. De plus, de nouveaux contenants viennent réduire le nombre d’utilisation du seau. Par exemple, les cruches ou jarres peuvent être utilisées afin de transporter divers liquides tel le lait.
La ficelle peut être utilisée, tout comme du cordage à diverses utilisations pratiques à un paysan. La ficelle peut être utilisée par un paysan afin de nouer des épis de blé, des grappes, ou encore être tendue afin de pouvoir, à la houe, tracer des lignes droites lors de la création d’un potager. Le cordage, peut être utilisée à attacher le bétail, lier des fagots de blé ou de bois. La corde est un outil utilisé par un bon nombre de professions. Nota bene : La ficelle est utilisée souvent comme un outil de mesure efficace.
Ce couteau bien aiguisé est utilisé par les paysans afin de tuer le bétail, le saigner ou encore découper les morceaux de chairs. Ces petits couteaux, pratiques à emporter, servent également à la cueillette et à la coupe de fruit. Nota bene : Pour avoir de beaux morceaux de viande et découper des morceaux de cuir, le couteau doit être bien aiguisé. Les boeufs par exemple ont un cuir épais.
La pelle est un outil pratique, pouvant servir à de multiples tâches. Elle peut servir à déplacer des excréments, de la terre ou encore du grain (même si cela n’est pas pratique). Elle est utilisée également pour déloger des racines ou une vieille souche. Nota bene : Une pelle ne peut soulever une souche énorme, pour cela d’autres techniques sont utilisées comme par exemple, le simple fait d e brûler la souche afin qu’elle se “détruit” d’elle-même.
Les céréales forment à elles-seules les ¾ de l’activité d’un paysan. Celles-ci sont utilisée à des buts très précis, et omniprésents dans la société. Les céréales étant le composant principal de l’alimentation du monde, le pain étant très, très consommé par les classes pauvres ou riches d’ailleurs. Nota bene : Le pain est le plat principal de tout repas. Les autres aliments sont des compléments du pain. Les champs sont donc majoritairement, si ce n’est complètement, couvert de céréales. Il existe cependant d’autres appelations pour des champs ayant un type de culture particulier. Les légumes se trouvent dans un potager. Le raisin se trouve dans un vignoble. Les fruits sont cumulables dans un verger.
Seules les variétés de blé tendre qui se sèment en automne ont besoin de connaître les rigueurs de l'hiver pour se développer normalement. Cette étape s'appelle la vernalisation. Avant l'hiver, les grains ont le temps de germer et de développer un système racinaire suffisant pour passer la mauvaise saison. Ce n'est qu'au printemps suivant qu'a lieu le tallage : les frêles tiges de blé se fortifient et forment une touffe. Vers fin avril le temps de la montaison vient : la tige s'allonge pour atteindre sa taille adulte (atteignant environ 1 mètre de haut). Enfin, l'épi de blé commence à se former en été ; cette étape se nomme l'épiaison. Ensuite, il arrive la moisson, qui elle prend beaucoup de temps.
Les légumes ne sont généralement pas pris en compte lors du semi des champs. En effet les potagers sont fait un peu partout dans le village autours des chaumières des paysans. Ceux-ci s’organisent alors en petites parcelles aux côtés de leur demeure pour y faire leur petit potager. Les légumes sont de toutes sortes tant que le semi est présent. Les légumes ne sont très généralement pas perçus par le seigneur qui les laisse aux écuelles des paysans, mais ceci dans des cas rares.
La production de fruits se fait plus rare parmis les paysans et sont souvent soumis à un désir du seigneur ou des religieux locaux. L'entretien d’un verger coûte assez cher et prend surtout beaucoup de place qui aurait pu être utilisé pour des céréales. Les baies sont réservées à la cueillette dans les bois, même si ces arbustes-ci peuvent être plantés dans des jardins afin d’apporter de la couleur. Nota bene : Le verger est souvent une preuve de richesse et d'élégance.
Le bétail représente l’ensemble des animaux peuplant un terrain agricole, et ceci que ce soit du plus gros taureau à la plus petite des poules. Utilisés comme outils, moyens de transport ou encore comme source alimentaire, le bétail est indispensable à la survie d’un bourg. Pouvant être monnayé contre l’effacement de taxes ou de dettes, le bétail représente également une source de richesse (même si celle-ci, tant bien que solide peut se voir fortement irrégulière). Ainsi donc par leurs importances, l’abbat de ces bêtes est rare (et si le contraire venait à se produire, cela signifierait la prospérité de la communauté agricole, qui elle peut se traduire par une bonne récolte, un grand évènement tel qu’une fête, mariage,...).
Les bovins représentent, tout comme le bétail porcin la richesse et la force d’une communauté. Représentés par des taureaux, boeufs ou vaches (la différence sera expliquée plus loin), ils constituent les principaux atouts viables d’un bourg. Forts, résistants, viables et fournisseurs d’exception en vivres, les bovins sont des animaux fortement prisés par les alleutiers voulant s'élever quelque peu. Les taureaux sont les mâles reproducteurs, au caractère belliqueux et imprévisible représentent une force considérable et une preuve réelle d’une richesse auprès de la paysannerie. Résistant et têtu, ils testeront les nerfs des paysans. Nota bene : Un taureau peut se montrer doux et docile, mais ce n’est pas à la portée de tous. Si du taureau est servi en plat cela signifie qu’un grand événement se produit ou que l’individu en mangeant est extrêmement riche. Un taureau ne cohabite pas avec d’autres taureaux pour des raisons de territoire et de femelles évidentes. Les boeufs sont des taureaux castrés, plus dociles que leurs semblables reproducteurs, ils sont utilisés principalement en tant que force brute de travail. Ils sont attelés principalement aux charrues, charrettes ou autres. Il se peut que des marchands en usent afin de transporter de lourdes cargaisons. Nota bene : Les boeufs peuvent cohabiter en petit nombre. N’ayant pas la testostérone des saisons des amours, ils sont plus calmes. Paysans téméraires, vous êtes avertis, n'essayez pas de chercher un boeuf tout de même. Les vaches représentent la force bovine, génitrices et fournisseuses de lait riche en nutriment, elles sont extrêmement utiles à une communauté paysanne. Vivant en groupes, elles sont également utilisées comme engrai-naturel aux terres usées (leurs excréments étant très riches normalement). La liste d’information ci-dessous n’est pas considérée comme Nota-bene car elle est primordiale. Les vaches, tout comme tout êtres vivants ont des émotions et une vache seule, maltraitée, mal nourrie ou autres peut ne pas produire de lait ou que celui-ci soit abominablement imbuvable. Elles sont besoin d’un entretien quotidien et qu’un attachement soit fait par les paysans.
Nota bene : Le cuir bovin est très résistant. Les vaches ne peuvent pas avoir de grosses mises à bats.
Les ovins représentent une partie notable de l’élevage effectué par les paysans. Petits et en très grands nombres les ovins sont représentés par les brebis, béliers, boucs et chèvres. Gardés et contrôlés par des bergers ou bergères, les ovins pèsent dans les grands espaces verts, migrants vers un autre dès que l’herbe verte n’est plus assez abondante pour le troupeau. Nota bene : Les ovins sont littéralement de vraies “tondeuses”, ils mangent tout en ordre. Ils broutent l’herbe verte, puis les branches vertes puis les arbustes verts, les fleurs et enfin ce qu’y reste.
Les ovins sont gardés par des paysans isolés. Ceux-ci nommés bergers et bergères, ils veillent à la sécurité du bétail et à la prospérité du troupeau. Ils parcourent les étendues verdoyantes, s’avancent jusqu’aux plateaux verts afin de nourrir le troupeau pour offrir à leur retour un grand nombre de naissances. Ils sont accompagnés de canidés et sont souvent préparés aux attaques des nuisibles tel que les loups, chiens sauvages ou encore dans les pires cas, où le combat est inutile, les ours.
Oeuvrant minutieusement, ils apportent également de la laine provenant des ovins afin que celle-ci soit raffinée et traitée et transformée en tenues.
Nota bene : La laine des moutons (béliers et brebis) tient plus chaud que la laine des chèvres et boucs.
Les ovins femelles apportent également du lait (moins riche en nutriment que leurs consœurs les vaches). La viande ovine est très sélective, tous ne l’aimant pas forcément à cause de son fort goût. Des abattages réguliers se font auprès des troupeaux lorsque les brebis ou chèvres ne produisent plus de lait ou qu’elles sont trop âgées, il est de même pour les béliers et boucs. Nota bene : Petits et peu chers, les ovins sont très répandus (du moins pour les brebis). Il n’est pas préférable à un paysan de défier un bélier ou un bouc mécontent. Ils chargent plus vite que ce que l’on croit, et ils font affreusement mal. Le bélier est le mâle de la brebis. Le bouc est le mâle de la chèvre
“Les porcs qui retournent la terre, d'un pâtis font une jachère.”
Les porcs représentent l’élite de l’élevage, gros et gras ils nourrissent les plus riches et enrichissent les plus pauvres bien qu’ils soient souvent perçus en impôt.
“Tout est bon dans le cochon.” La viande de porc est un met noble, riche en qualité gastronomique et extrêmement rare, un porc est un investissement qui prouvera sa valeur une fois qu’il soit bien gros. Durant son engraissement, les porcs sont utilisées à la recherche de branchages, de champignons ou en tant qu’outils. En outil ? Et oui ! Les porcs sont le meilleur engrai, retournant et fertilisant la terre en même temps ils permettent aux terres usées par les céréales gourmandes de se reposer et de retrouver les nutriments manquant.
Nota bene : Un porc mâle ou femelle est un gros investissement et il n’est pas conseillé de ne pas y garder une attention particulière, étant très prisé sur le marché tant par les nobles, tant par les bourgeois, tant par les alleutiers concurrents, ils sont souvent dérobés. L’engraissement d’un porc est quelque chose de particulier et orchestré suivant les saisons et autres. Il ne faut pas engraisser un porc pendant les saisons froides, mais avant et juste après.
La volaille fait partie du bétail. Utilisée pour ses oeufs, ses plumes, son grand nombre et sa viande, elle représente un pan non-négligeable de l’élevage. La noblesse apprécie la viande de volaille par sa quantité et ses qualités. Nota bene : Il est plus simple d’avoir de la viande de poule ou de canard que de la viande rouge. Dans la catégorie volaille, nous retrouvons les canards, oies, poules, coqs, dindons et autres. Il se peut que les volailles vivent avec des bestioles résidant dans un clapier afin de pouvoir les engraisser et offrir en repas. Les poules mangent de tout, mais il ne faut pas non-plus tout leur donner.
Étant divisés en deux grandes parties, les équidés sont usés comme apparat ou comme outil de travail. Les équidés d'apparats sont constitués par les chevaux ou petits-chevaux. Utilisés comme oeuvre de prestige et de richesse, les chevaux sont utilisés par les Seigneurs afin d'attiser la jalousie. Nota bene : Les chevaux coûtent chers et sont réservés à la Grande Noblesse. Ils peuvent être utilisés comme bête de guerre, les chevaliers pouvant en user la rapidité et la force afin de percer les lignes ennemies. Il se peut que les chevaux soient utilisés comme monture de joute afin de contenter la noblesse lors qu’un bel évènement.
Il existe une partie non-négligeable et extrêmement utilisée parmi les équidés. Il s’agit des ânes ou mules (une mule est un croisement entre un cheval et un âne). Têtus, pénibles à diriger, les ânes ou mulets sont utilisés surtout en tant que portefaix ou bête d’attelage. Souvent achetés par des marchands pour porter leurs marchandises, les ânes représentent une force de travail non-négligeable. Ils sont utilisés également comme bête de voyage, étant chevauché lentement pour faire de longues distances.
Le fromage est un met courant dans les régions où l’élevage bovin et ovin est abondant, noble, généralement bon, il est apprécié tant par l’élite, tant par la populace.
Populaires, certains fromages sont uniquement produits dans des Monastères ou édifices de confiance afin que la recette ne soit pas dévoilée, conservant donc le mythe du fromage en question. De plus, la production de fromage est majoritairement concentrée (pour les meilleurs fromages) dans les Monastères car ceux-ci sont munis de grandes caves pratiques à la conservation du fromage. Nota bene : Il existe plusieurs types de fromage, n’hésitez pas à vous renseigner la dessus.
Ci-dessus voici la recette originale pour du fromage, il se peut que, selon le type de fromage voulue, la recette change légèrement.
Tout d’abord, le lait obtenu par le bétail doit être cailler, c’est à dire que le lait doit se périmer. Par la suite, le lait coagulé est dégoûté afin de séparer le jus de la matière. Par la suite, la matière est salée à la main afin d’apporter un goût certain au fromage.
Par la suite, le vrai défi de création est arrivé, la matière est mise en moule. Le moule donnera la forme, la taille et même parfois changera le toucher du fromage (Un moule non-lisse donnera une croûte non-lisse).
Ensuite vient la dernière étape de la création d’un fromage, l’affinage. Le fromage est entreposé dans un endroit sec afin qu’il puisse mûrir. Plus un fromage restera dans la cave pour s’affiner, plus il sera fort et dur.
Nota bene : Il se peut que certains produits soient rajoutés à la matière avant le salage (après un léger mélange bien sûr), ces produits ajoutés peuvent donner un nouvel arôme à un fromage, et donc une saveur unique. Les fruits sont généralement utilisés, voire même expérimentés afin de trouver le fromage parfait.
Le lait produit par les vaches, brebis ou chèvres peut être transformé en beurre. En voici donc la préparation ci-dessus (officielle). Le beurre est obtenu en battant la crème tirée du lait. Nota bene : Pour obtenir un kilogramme de beurre, il faut environ 20 litres de lait entier.
L’opération est souvent effectuée après maturation (fermentation légère) de la crème pendant 2 jours (à température courante) ce qui en développe l'arôme. Le barattage de la crème rassemble les gouttelettes de matière grasse en suspension. Le beurre se sépare alors du babeurre. Il est ensuite malaxé pendant un rinçage à l’eau fraîche, pour améliorer la conservation en évacuant autant de babeurre que possible, puis pressé dans un moule afin de lui donner forme ou monté en motte. Le salage, qui permet l'obtention du beurre salé, intervient après le rinçage. Le beurre, salé ou non, est ensuite conservé dans des caves afin d’être à l’abris de l’humidité trop forte.
Il existe également un autre type de beurre. Il s’agit du Saindoux, cette matière grasse est obtenue par la fonte de panne et lard gras du porc (bien sûr sans la viande). Cette matière obtenue très facilement est extrêmement utilisée dans les préparations culinaires. Son aspect est quelque peu différente que le beurre laitier, son aspect est d’un brillant blanc et sa texture est moelleuse et soyeuse (pour ceux qui ont un toucher délicat). Nota bene : Il est aussi utilisé pour la conservation des aliments cuits que l’on place dans des pots et sur lesquels se verse le saindoux chaud.
Animal | Reproduction/Saillie | Croissance | Denrées intermédiaires | Portée |
---|---|---|---|---|
Ovin | Une fois toutes les deux semaines par femelle présente dans le troupeau | Deux semaines |
|
Un |
Bovin | Une fois toutes les trois semaines par femelle présente dans le troupeau | Deux semaines | Lait: Une fois par jour | Un |
Coq, poules et autres volailles | Tout les quinze jours | Une semaine |
|
(Proportionnel à l'élevage) |
Porcs et autres | Tous les vingt jours | Deux semaines | Quatre à six | |
Chevaux | Une fois par mois | Trois semaines | Un | |
Canidés | Une fois par mois | Deux semaines | Cinq à sept | |
Lapins | Deux semaines | Dix jours | Cinq à six |
Plantes | Durée de la culture ( De la pousse ) | Durée de la jachère | Saison |
---|---|---|---|
Blé | Deux semaines | Deux semaines | Annuel |
Orge | Deux semaines | Deux semaines | Annuel |
Avoine | Deux semaines | Deux semaines | Annuel |
Maïs | Deux semaines | Deux semaines | Périodes estivales |
Chou | Une semaine | Aucune | Annuel |
Pomme de terre | Une semaine | Une semaine | Annuel |
Carotte | Une semaine | Une semaine | Annuel |
Betterave | Une semaine | Une semaine | Annuel |
Haricot | Cinq jours | Six jours | Annuel |
Navet | Une semaine | Cinq jours | Annuel |
Lentille | Une semaine | Aucune | Annuel |
Arbres fruitiers | Deux semaines | Aucune | Périodes estivales selon le type |
Baies ( Myrtilles, Mûres etc) | Une semaine | Aucune | Périodes estivales selon le type |
Vigne/Houblon | Deux semaines | Aucune | Annuel |
Lin | Une semaine | Aucune | Annuel |
Chanvre | Une semaine | Aucune | Annuel |
Citrouille | Deux semaines | Deux semaines | Fin d'année |
Dans le cadre de récoltes des champs, il est nécessaire de se référer au calendrier des récoltes. Il est également question de modération quant à la reproduction des animaux comme le loot simple des champs. Notez que la récolte n'est pas chose facile et demandera bien des mains et nombre de temps. Vous ne vous permettrez par ailleurs de récolter les champs qu'une fois durant la période appropriée. Les saillies devront être espacées d'un à deux mois.
Par ailleurs, il est possible d'avoir accès à une salle HRP, vous donnant accès à des items introuvables en jeu et/ou en faible quantité.