Fondée en 981, la maison Latife-Neriman naît de mariages d’intérêt entre branches cousines de la maison Ahassunu-Sin. Celle-ci s'établit rapidement au cœur de la grande Hyseni Luya afin de prendre part à l’artisanat de luxe tout juste développé. S’étant perfectionnés en l’orfèvrerie durant moult années, la princesse Anella I Ibbi-Shahan accorda à la maisonnée fraîchement anoblie le titre d’échevin de la cité de Latvala une fois celle-ci fondée. La cité fût ainsi bâtie aux côtés de vastes carrières et mines de joyaux afin d’en faire le principal site d’extraction minier. Profitant de la richesse de ces gisements parant les sols, la maisonnée Latife-Neriman profita d’un enrichissement fulgurant.
Leur richesse permettant d’asseoir la puissance de la jeune maisonnée, ses membres ne tardèrent à se rapprocher des îles voisines afin d’établir de florissantes transactions.
Ainsi désormais liée à la Terre Sacrée, la maisonnée Latife-Neriman fût la première porteuse gasque de la foi completioniste au sein des terres gasques encore maintenues en des croyances païennes.
Grande actrice du commerce gasque, la maisonnée contribue activement à l’enrichissement de la principauté de Gaçaferi au travers de moult ouvrages délicats étant destinés au Continent ainsi qu’à la Terre Sacrée.
Tandis que les relations entretenues avec les Terres Sacrées sont tout au plus prospères, les tensions entre les nobles maisons gasques ne cessent de croître du fait d’une proximité avec les capitaux de Farhas considérée menaçante par la monarchie.
Appréciée du peuple, la gouvernance de la maisonnée Latife-Neriman sur la cité minière de Latvala se veut relativement paisible. Rejetant les déviances libertines des maisons nobles gasques, les membres de la maisonnée Latife-Neriman se voient grandement soutenus par la Terre-Sacrée ainsi que le peuple gasque ayant renoncé à cette culture aujourd’hui obsolète.