Entité démiurge du culte Hennequin, Mahen fût à l’origine de la création du monde et source de l’apparition des neuf déités. Reconnue pour sa générosité et sa tolérance, l’on lui attribue la création de l’Homme. Les rapaces lui sont intimement liés, sa forme même s’apparentant parfois à ceux-ci.
Représentation physique :
Représentée telle qu’une entité non genrée à la forme humaine altérée par de considérables attributs de volatile ; Mahen se veut relativement élancée quoique l’on puisse parfois l’illustrer entièrement animale, ou humaine. La représentation la plus commune de celle-ci porte ainsi de fines plumets s’étendant de son bassin jusqu’à sa taille ; son faciès se faisant entièrement animal ainsi surplombé d’un large bec à la pointe crochue. Deux hautes aigrettes se voient surplomber le curieux portrait de l’entité divine. Une fine queue couverte de plumes bleutées vient parfaire l’enveloppe corporelle de Mahen ; affinant davantage encore la silhouette de celle-ci.
Culte de Mahen :
L’on reconnaît un fervent pratiquant du culte de Mahen par sa propension à se parer de nombreux grelots et parures faisant écho aux attributs de la faune aérienne ainsi qu’au fruit de la terre tels que motifs sylvestres.
Un respect particulier est également voué aux grands rapaces ombrageant les cieux de leur somptueux vol.
Divers contes, chants et poèmes lui étant assignés sont bien souvent utilisés lors de sa célébration.
Objets associés : Attrape-rêves, amphore, harpe et le cor.
Association :
Née d’une coquille modelée à l’image de Mahen, Iesis fût amené en ces terres afin d’étendre les océans et d’en peupler les fonds marins ; attribuant ainsi à ces vastes horizons une faune ainsi qu’une flore toute particulière. Ainsi l’on doit chaque espèce marine à la déité des Océans ayant elle-même fait jaillir des terres une imposante végétation capable de subvenir aux besoins primaires de ces êtres d’écailles.
Ce n’est qu’uni à Ephine et Mahen que celui-ci parvint à vastement prolonger les terres bordant les reliefs que la déité de l'Écueil avait fait ériger.
L’on dit que la parution de Vyara et Cimerin serait dûe aux bourrasques qu’aurait soulevé l’érection du Continent hennequin ainsi déchaînées par les forces des trois déités réunies.
Représentation physique :
Représenté tel qu’un homme à la fauve tignasse blanchie, Iesis conserve une carrure relativement trapue quoiqu’imposante. Diverses peintures et ornements viennent pârer la chair de celui-ci tandis qu’il se voit couvert de moult tissus surmontés de quelques pièces de d’argent. Ses prunelles quant-à elles se font teintées de reflets ambrés blémissant encore davantage son pâle faciès.
Il n’est guère rare de représenter l’homme en question à même un char de bois orné de végétation marine et tiré par de curieux chevaux des mers.
Culte de Iesis :
L’on reconnaît un fervent pratiquant du culte de Iesis de par ses chants, poèmes et contes en l’honneur de la déité de l’Océan. Il n’est guère rare que ses fidèles se voient revendiquer quelconque profession en lien avec les mers, qu’il soit question de marins, pêcheurs ou adorateurs des joyaux marins. Moult foyers se voient ainsi sublimés d’autels conçus de cordages, coquillages et plumes diverses. L’on accorde une attention particulière aux suspension de macramés ornés de perles et fruits de la mer que l’on dispose à même autels et demeures.
Objets associés : Macramé, poteries diverses et tambourins.
Association :
Née d’une coquille d’argile modelée à l’image de Mahen, Ephine fût amenée en ces terres afin d’élever les premiers hauts reliefs composant bientôt le territoire Hennequin ; attribuant ainsi à ces vastes horizons la présence de somptueux rapaces nichant uniquement en ces lieux reclus tels Mahen lorsqu’elle façonna les premiers pans du monde.
Ce n’est qu’unie à Iesis et Mahen que celle-ci parvint à vastement prolonger les terres bordées des mers que la déité de l'Océan avait fait paraître.
Les divers phénomènes tels que secousses, éboulements et avalanches seraient l’œuvre de la déité de l'Écueil ainsi courroucée.
L’on dit que la parution de Vyara et Cimerin serait dûe aux bourrasques qu’aurait soulevé l’érection du Continent Hennequin ainsi déchaînées par les forces des trois déités réunies.
Représentation physique :
Communément représentée telle qu’une femme relativement âgée à la chair meurtrie de divers stigmates du temps, Ephine se veut ici arborer une courte chevelure grisaillée accordant encore davantage de pâleur à sa carnation d’ores-et-déjà anémiée.
Bien souvent vêtue d’amples étoffes aux mornes teintes, celle-ci se voit ici couverte d’une large capuche et régulièrement illustrée aux côtés de rapaces de petite taille.
Sa silhouette relativement trapue se voit ainsi un tantinet redressée par l’étreinte qu’elle conserve autour d’une canne de bois ou de simples branchages improvisés tels qu’appui pour celle-ci.
La dureté du faciès de la déité se veut trahi d’une once de douceur au travers de ses prunelles bleutées et rieuses.
Culte d’Ephine :
L’on reconnaît un fervent pratiquant du culte d’Ephine de par ses chants et contes en l’honneur de la déité de l’Ecueil. Il n’est guère rare que ses fidèles se voient revendiquer quelconques professions en lien avec les joyaux de la roches telles que mineurs et sculpteurs. L’on prie bien souvent Ephine afin de se soustraire aux divers phénomènes et catastrophes pouvant découler des reliefs et de la terre.
Quelques autels primitifs sont parfois observés au cœur de parois rocheuses tandis que d’autres sont entièrement fabriqués de pierre et disposés en la cité. Il est commun que de retrouver quelques autels disséminés au pied des montagnes et au bord des sentiers.
Certains considèrent que les rares vols de rapaces survolant les quelques cités Hennequines sont là les yeux de la déité de l'Écueil errant en ces terres. La mise à mort de ces créatures est bien souvent considéré tel qu’un affront à Ephine comme à Mahen.
Objets associés : Pendule, Cornet à bouquin, Pierres semi-précieuses.
Association :
Né des turbulentes bourrasques qu’aurait soulevé l’érection du Continent hennequin ainsi déchaînées par les forces des trois premières déités réunies (Mahen, Iesis et Ephine) ; Cimerin se vit ici établir de stricts cycles d’altération des paysages ; bardant tantôt les terres de neige tantôt les berçant de subtiles bruines au travers de ce que l’on nommerait bientôt “Saisons”.
L’on dit que les humeurs changeantes de la déité seraient à l’origine de chaque élément météorologique berçant les terres hennequines. Ainsi accordée à la déité des Recueils, ceux-ci seraient les responsables de la nature de chaque récolte, bonne comme mauvaise.
Représentation physique :
Représenté tantôt entièrement humain, tantôt altéré par quelques éléments animaliers liés au bouc ; Cimerin se voit profiter de diverses formes quoique ses symboles se voient inchangés. L’on présenterait ainsi la déité en question munie de différents outils liés à l’agriculture ainsi que d’un rameau de cyprès, quelle que soit sa forme.
Lorsque celui-ci est illustré sous sa forme animale ; seule son faciès ainsi que ses chevilles se voient propres aux caprins. Il n’est cependant bien rare que celui-ci se voit couronné d’un crâne de bouc lorsqu’il revêt sa forme humaine.
Ses étoffes quant-à elles se veulent amples et relativement imposantes ; toujours ornées de moult breloques et éléments végétaux.
Sa silhouette se présente finalement ici telle qu’une enveloppe frêle et peu charnue quoique couverte de masses de tissus. Seuls ses avants-bras sont ainsi découverts, son visage lui même se faisant relativement méconnu et libre d’interprétation.
Culte de Cimerin :
L’on reconnaît un fervent pratiquant du culte de Cimerin de par ses chants et poèmes en l’honneur de la déité des cycles saisonniers. L’on prie bien souvent Cimerin afin de se soustraire aux divers phénomènes météorologiques pouvant altérer le fruit de la terre.
Le culte de Cimerin est communément lié à la célébration d’Ormir afin de quémander protection des cultures nourricières se faisant rares en les terres peu fertiles de Hennequince. L’on grave divers galets des runes étant associées à son culte afin de les faire demeurer au coeur d’autels ou de les jeter à la mer en guise d'offrande parfois accompagnés de quelques fruits issus de la dernière récolte.
Objets associés : Vièle, Quartz, Serpentine.
Association :
Née des turbulentes bourrasques qu’aurait soulevé l’érection du Continent Hennequin ainsi déchaînées par les forces des trois premières déités réunies (Mahen, Iesis et Ephine) ; Vyara se vit ici s’élever en l’air afin d’y régir la brise sillonnant ces terres et battant les mers. Celle-ci ne tarda ainsi à peupler les dieux d’une faune aérienne dotée d’ailes et d’un bec, à l’image de Mahen. L’on raconte parfois que Vyara demeurerait la déité favorite de Mahen ; celles-ci se voyant étroitement liées par leur proximité avec la faune se voyant parée de plumes. Ses similarités que présentent ainsi ces deux déités font de Vyara une personnalité tout au plus respectée.
Représentation physique :
Représentée telle qu’une femme à la fauve chevelure dorée ; Vyara se voit ici porter diverses pâles peintures s’étendant au travers de son visage jusqu’à ses avant-bras représentant plumage et végétation se mêlant.
Ses parures quant-à elles se font bien souvent composées de fluides tissus serpentant sa silhouette ainsi ornés de quelques pièces d’or couvrant ses épaules ainsi que son buste où demeurent suspendues moult plumes aux vives couleurs.
La représentation la plus commune que l’on puisse observer l’illustre ici au travers des cieux ; ses étoffes ainsi que ses brins torsadés s’animant harmonieusement à son tour, ainsi brassés par le vent.
Culte de Vyara :
L’on reconnaît un fervent pratiquant du culte de Vyara de par ses chants, poèmes et offrandes en l’honneur de la déité de la brise. L’on prie bien souvent Vyara afin de se soustraire aux divers phénomènes relevant de la brise pouvant altérer navigation en mer ainsi que récoltes tels que la tempête et la grêle. Il n’est guère rare que ses fidèles se voient revendiquer quelconques professions en lien avec la mer et le labeur des champs.
Le culte de Vyara est communément lié à la célébration de Iesis afin de quémander protection des navires lorsqu’ils prennent la mer. L’on grave divers galets des runes étant associées à son culte afin de les faire demeurer au coeur d’autels ou de les jeter à la mer en guise d'offrande. Divers lâchés de volatiles ont souvent lieu afin de rendre hommage à la déité lorsque les froides saisons sont en approche.
Objets associés : Cromorne, Chalemie, Macramé de plumes.
Association :
Si le monde ainsi conçu par les premières déités demeurait plongé en les ténèbres ; Ysdite ne tarda à en émerger afin d’embraser les sombres cieux de nuées astrales. Elle offrit ainsi la vision aux divers êtres peuplant dorénavant ces terres au travers d’étoiles et différents astres reflétant bientôt toute la lumière que pouvait leur attribuer l’astre solaire que la déité de l’éclat ne tarderait à élever en le ciel.
L’on considère Ysdite telle que la mère des créatures peuplant l’obscurité et l’unique déité ayant été capable de leur attribuer une vision aussi claire en les ténèbres.
Celle-ci se verrait ainsi également à l’origine des rêves dont chacun serait bercé dans son sommeil.
Représentation physique :
Représentée telle qu’une femme élancée à la chevelure brune et ornée d’harmonieuses ondulations ; Ysdite se voit munie d’un imposant sceptre d’or à la forme étoilée.
Ses étoffes quant-à elles se voient bien souvent composées de moult drapées et fluides tissys serpentant sa silhouette cependant sublimés de parures d’or et de cuivre.
La représentation la plus commune que l’on puisse observer l’illustre ici au travers des cieux autour de laquelle graviteraient moult astres lumineux.
Culte d’Ysdite :
L’on reconnaît un fervent pratiquant du culte d’Ysdite de par ses chants et poèmes en l’honneur de celle-ci. L’on prie bien souvent Ysdite afin de se soustraire aux diverses terreurs nocturnes et nuisibles oeuvrant durant le sommeil des fidèles tels que vermines altérant champs et vidant les celliers de leurs ressources.
La mise à mort de volatiles nocturnes est relativement mal considérée, celle-ci étant interprétée telle qu’un outrage à la déité à l’origine de ces créatures.
Le culte d’Ysdite est communément lié à la célébration de Iesis et Vyara afin de quémander protection des navires lorsqu’ils prennent la mer, les astres guidant ceux-ci de l’éclat dont ils bercent les eaux. L’on grave divers galets des runes étant associées à son culte afin de les faire demeurer au coeur d’autels ou de les jeter à la mer en guise d'offrande. Il n’est guère rare que de retrouver quelques cierges au bord des fenêtres, en l’honneur d’Ysdite.
Objets associés :
Flûte de Pan, Argent, Opale.
Association :
Le monde ainsi conçu par les premières déités demeurant tout juste illuminé par l’éclat des astres qu’Ysdite s’était attelée à répendre au travers des cieux ; Remes ne tarda à faire à son tour apparition afin d’élever au dessus de ces terres un sompteux astre solaire. Il offrit ainsi la vision aux divers êtres peuplant dorénavant ces terres au travers des rayons qui dispensait l’astre ainsi élevée ; concédant ainsi le crépuscule à Ysdite la moitié de chaque journée.
L’on considère Remes tel que la principale source de lumière, celui-ci ayant lui même soufflé la manipulation du feu aux êtres dotés d’intelligence peuplant ces terres.
Celui-ci se verrait à l’origine des feux de forêts se déclarant parfois au travers des bois ; dès lors son courroux devant s’abattre sur le continent hennequin.
Représentation physique :
Composé essentiellement de braises ardentes, l’on représente bien souvient Remes tel qu’un spectre enflammé sous la forme d’un immense cerf aux bois léchés par les flammes rongeant son enveloppe. Nulle forme humaine ne serait connue des hommes, celui-ci se manifestant vraisemblablement uniquement tel qu’un cervidé.
Culte de Remes :
L’on reconnaît un fervent pratiquant du culte de Remes de par ses chants et poèmes en l’honneur de celui-ci. L’on prie bien souvent Remes afin de se soustraire aux divers phénomènes relevant des feux de forêts et d’un rayonnement trop ardu de l’astre asséchant cultures et précipitant une dangereuse fonte des neiges.
Le culte de Remes est communément lié à la célébration de Phedite et Ormir afin de quémander protection des champs et récoltes fructueuses. L’on grave divers galets des runes étant associées à son culte afin de les faire demeurer au coeur d’autels. Il n’est guère rare que d’organiser de brefs rassemblements autour de feux de joie en l’honneur de Remes.
L’on raconte que moult feux de forêts seraient ici la conséquence de la venue de Remes au travers des bois ; son passage embrasant la végétation en son sillage.
Objets associés : Chalumeau, Cornaline, Charbon.
Association :
Mahen ainsi soutenue par ses six comparses engendra les déités nourricières Phedite et Ormir tandis que l’on arrachait aux entrailles de la terre les premiers Hommes. L’on assigna à Phedite la fonction première de parer les terres de vastes bois couvrant les tanières de bien des bestiaux.
L’on considère Phedite telle que la mère des créatures diurnes et l’unique déité ayant été capable de leur attribuer capacité à se reproduire afin de faire perdurer leurs espèces.
Celle-ci se verrait ainsi également à l’origine des appêtits divers de chaque espèce, les prédateurs ainsi établis se voyant là tels que premiers acteurs de la sélection naturelle conservant l’équilibre de la faune et de la flore. L’on dit également qu’elle insuffla les notions de chasse à l’Homme.
Représentation physique :
Phedite se voit communément représentée telle qu’une femme à la stature roide et élancée, sa chair se faisant elle-même couverte de différentes couches de cendres et poussières illustrant parfois diverses créatures et végétaux. Sa chevelure se verrait systématiquement relâchée ; ses brins se voulant sauvages et peu disciplinés. De fines prunelles verdies perceraient au travers de son faciès criblé de terre et bordées de quelques fauves mèches.
Ses étoffes quant-à elles se composeraient d’une majorité de frusques aux vives teintes s’amassant sommairement à même ses épaules tandis que diverses breloques viendrait sublimer le tout.
L’on décrit bien souvent Phedite telle qu’une chasseresse vagabondant au travers de bois qu’elle aurait autrefois élevés à même ces terres.
Culte de Phedite :
L’on reconnaît un fervent pratiquant du culte de Phedite de par ses chants et poèmes en l’honneur de celle-ci. L’on prie bien souvent Phedite afin de pouvoir espérer une fructueuse chasse ou une année particulièrement fertile pour les élevages de la cité. Le culte de Phedite est communément lié à la célébration de Phedite et Ormir afin de quémander protection des champs et récoltes fructueuses. L’on grave divers galets des runes étant associées à son culte afin de les faire demeurer au coeur d’autels.
L’on dit que le succès à la chasse dépend de sa ferveur à prier la déité des Pâtis. Il n’est guère rare que d’organiser de grands festins suivis d’offrandes en l’honneur de Phedite.
Les autels destinés à celle-ci se voient parfois ornés de diverses sculptures à l’effigie d’animaux de la forêt.
Objets associés : Lyre, Hydromel, Breloques de bois.
Association :
Mahen ainsi soutenue par ses six comparses engendra les déités nourricières Phedite et Ormir tandis que l’on arrachait aux entrailles de la terre les premiers Hommes. L’on assigna à Ormir la fonction première de parer les terres d’une vaste végétation afin de permettre aux êtres peuplant dorénavant ce monde de trouver pitance en la terre rendue fertile par l’oeuvre d’Ormir.
L’on considère Ormir tel que la principale déité nourricière du Panthéon, celui-ci se voyant en charge de la floraison de la flore au travers du continent ; donnant ainsi naissances aux premiers arbres et arbustes fruitiers ainsi qu’aux principaux semis étant cultivés en ces terres. L’on dit que la déité des Recueils bonderait les cultures de vermines si celles-ci devaient se voir mal entretenues et délaissées à l’abandon.
Représentation physique :
La déité des recueils se veut communément représentée sous sa forme humaine. Sa présentation tel qu’animal se fait relativement rare ; peu de détails ayant été amassés quant-à celle-ci.
Vêtu de fluides étoffes similaires à celles des laboureurs de la terre, Ormir se voit illustré tel qu’un homme à la stature raide quoiqu’élancée ainsi soutenue par une canne de bois à l’image des bâtons de berger. Son faciès quant-à lui se verrait tout au plus commun, ses traits se voulant tout de même matures et porteurs des premiers stigmates de l’âge.
La forme animale d’Ormir se présenterait ici telle qu’un immense canidé surplombé de hauts bois similaires à ceux d’un cervidé. Son pelage quant-à lui se verrait entièrement composé de racines et végétation verdâtres, nulle fourrure n’étant réellement distinguable.
Si la forme la plus connue d’Ormir demeure être présentée à l’effigie d’un humain tout au plus commun, certains décrivent la déité des Recueils telle qu’une change-forme pouvant revêtir l’apparence de quelconque animal peuplant les forêts environnantes.
Culte d’Ormir :
L’on reconnaît un fervent pratiquant du culte d’Ormir de les offrandes consommables lui étant attribuées. L’on prie bien souvent Ormir afin de pouvoir espérer de fructueuses récoltes durant l’année ainsi que le retour de la douceur du climat hennequin. Le culte d’Ormir est communément lié à la célébration de Phedite afin de quémander protection des champs et paisible mise bas des bestiaux élevés en la cité. L’on grave divers galets des runes étant associées à son culte afin de les faire demeurer au coeur d’autels. Il n’est guère rare que d’organiser de grands festins suivis d’offrandes en l’honneur d’Ormir.
Les autels destinés à celle-ci se voient parfois ornés de diverses sculptures et peintures à l’effigie de l’arbre représentant le monde tel que le présente le culte Hennequin.
Objets associés : Luth, Fer à cheval, Rhodonite.
Association :
La déité de l’Ordre s’extirpa des entrailles du monde afin de faire de la brèche générée par la naissance de Mahen un lieu après le trépas accueillant là les âmes corrompues en un immense gouffre sans fin ; les limbes des condamnés.
Phibris s’est vu ainsi devenir gardien de ce monde souterrain, sa fonction principale demeurant éternellement d’assurer équilibre au coeur des échanges ayant lieu à même le monde. Juge du vivant et gardien de l’âme tourmentée ; Phibris oeuvre à considérer les actes de chacun afin d’assurer leur bon retour auprès de Mahen ou leur condamnation à l’errance moribonde au sein du monde souterrain dans le cas échéant.
Il n’est pas rare que l’on considère que le Grand Froid s’étant emparé du continent hennequin soit les conséquences du jugement prononcé par Phibris à l’encontre des exactions humaines.
L’on dit que Phibris s’engagea à prévenir quelconque excès de la part des êtres subsistant en les terres hennequines en dispensant son regard au travers des yeux de créatures exceptionnelles se faisant gardiennes de l’équilibre.
Représentation physique :
Les représentations de Phibris divergent considérablement ; son absence du monde des vivants marquant une certaine méconnaissance de sa forme réelle.
Sa représentation humaine se voit souvent à l’image d’un homme portant de visibles stigmates de l’âge tandis que sa chair se voit être même ternie par la noirceur demeurant en les limbes dont il est gardien. L’on considère que sa silhouette se fait relativement frêle quoiqu’allongée, ses traits se voulant grumeleux et emprunt d’une certaine déshydratation.
Celui-ci se verrait ainsi vêtu d’une ample cape couvrant le sommet de son crâne, les teintes de ses étoffes se faisant systématiquement sombres quoiqu’ornées de quelques parures de cuivre.
L’on dit cependant que la vision que l’on en aurait lorsque l’on se voit condamnés aux terres souterraines se veut davantage filiforme et imposante ; peu similaire à la silhouette d’un être humain lambda. Il arborerait ses runes au travers de son buste, seules ces prunelles argentées perçant l’obscurité des lieux.
Culte de Phibris :
L’on reconnaît un fervent pratiquant du culte de Phibris de par les poèmes en l’honneur de celui-ci. L’on prie bien souvent Phibris afin de lui quémander clémence lorsque l’on songe à avoir commis un acte répréhensible ou quelconque exaction méritant sanction.
Quelconques funérailles se voient ici accompagnées de chants mortuaires en l’honneur de Mahen et Phibris ; intimement liés par la relation que chacune de ces déités entretient avec la vie.
L’on grave divers galets des runes étant associées à son culte afin de les faire demeurer au coeur d’autels mais également au travers des linceuls de défunts. Il n’est guère rare que de retrouver les runes étant associées à Phibris ainsi gravées à même les pierres tombales et boîte funéraires.
Objets associés : Clavicorde, Dé, Onyx.