Sa construction débutant en 1121 et s’achevant en 1130, le Conservatoire Royal de Finocchiaro est un magnifique bâtiment orné situé à la bordure de l’étang de l’allée des Hauts-Pieds. Contribuant au faste environnant du quartier, l’établissement fut commandé par Filomena Camparinelli en 1118 lors de l’essor du mécénat afin de former les musiciens au sein de la ville où se développent une multitude d’artistes. Bien que l’institution n’appartienne pas à la couronne, mais bien à la maison Camparinelli, le conservatoire porte son nom car il fut en partie financé par le roi Adalardo I qui souhaitait pousser une partie de la haute société à migrer vers Finocchiaro, nouvelle plaque tournante du commerce montelan. L’endossement royal de l’institution contribua alors à son prestige, de nombreux bourgeois et nobles envoyant leurs enfants apprendre la musique au conservatoire.
Dispensant des cours de solfège, d’instruments et de chant, le conservatoire fut rempli d’élèves qui finirent dans de hauts lieux, ou dont les partitions devinrent célèbres.
Aux alentours de 1410, les effectifs du conservatoire étaient assez bas, ne représentant plus que la moitié de ce qui constituait normalement les rangs de l’école. Donatella Camparinelli, créatrice des bals trimestriels de la maison Camparinelli, eut alors l’idée qui propulsa à nouveau l’école dans l’essor constant. En effet, elle fit jouer tous les meilleurs élèves du conservatoire lors du grand bal d’hiver des Camparinelli, qui rassemble encore de nos jours l’élite de l’élite continentale. Depuis, le Conservatoire Royal de Finocchiaro demeure une institution stable et prospère, produisant chaque année de nouveaux musiciens de talent.
Le Conservatoire Royal de Finocchiaro est un bâtiment rectangulaire divisé en deux étages. On retrouve dans chaque étage les cours correspondant aux trois axes d’études proposés dans l’établissement :
Le conservatoire, en raison de son financement par Adalardo I, demeure associé avec la couronne. Remplissant les rangs des musiciens des cours internationales ainsi que des Terres Sacrées, l’institution est respectée et estimée pour la rigueur et l’efficacité de ses cours. Son affiliation commune avec les bals trimestriels des Camparinelli contribue également à garder le conservatoire au goût du jour, donnant l’espoir à de petits membres de la bourgeoisie et de la noblesse d’un jour pouvoir jouer dans un tel événement.