La noblesse désigne l’aristocratie non dirigeante rangée dans la hiérarchie directement sous la monarchie. Les nobles disposent d’un statut social plus élevé que la grande majorité de la population totale du royaume. Leur titre, transmis par voie héréditaire, leur procure prestige, honneur, richesse et influence. Les nobles sont majoritairement nés dans des familles anoblies depuis des siècles ou des années, les anoblissements par faveur royale étant exceptionnels. Un dicton est connu de tous les nobles : “Noblesse oblige”, signifiant qu’une vie de privilèges et de responsabilités repose sur une honorabilité et des devoirs sociaux ne pouvant être ignorés. Cette caste est fermée à l’extérieur par peur de ternir leur image, restreignant leurs relations à la bourgeoisie et leurs pairs nobles et a généralement un jugement sévère des roturiers qui tentent d’entrer dans leur cercle élitiste.
La noblesse n'est pas jouable sur Hennequince du fait de l'incohérence manifeste de la venue d'un personnage revendiquant les possessions, richesses et l'influence d'une telle caste. L'établissement en Saulignac présente pour les plus hautes castes plus de contraintes et de pertes que d'intérêts.
La petite noblesse représente une moindre partie de la noblesse au sein du royaume. Il s’agit généralement de familles nouvelles ou anciennes mais de moindre importance, telles que les familles de fonctionnaires ou d’intendants. Ces familles ne sont généralement pas de grands intrigants politiques, restant discrets et se concentrant sur les mondanités et la pérennité de leur maison. Les rangs de la petite noblesses sont généralement restreints à l’écuyer, la dame, le sire, le chevalier. Ils tentent généralement de garder une certaine présence par le biais de mariages arrangés avec la noblesse, ou la haute bourgeoisie lorsqu’ils sont en besoin d’argent.
La grande noblesse désigne le reste de la noblesse non royale. Ces familles sont majoritairement établies depuis plusieurs centenaires et ont su progresser de la petite noblesse jusqu’à des titres conséquents inspirant respect et honneur. Représentant l’élite et le sommet de la hiérarchie à travers tout le royaume, les personnes ayant eu le privilège de naître dans de telles lignées jouissent de privilèges innombrables, seulement dépassés par les responsabilités les accompagnant. Les yeux du monde entier sont tournés vers eux et la moindre erreur peut leur être fatale, les rumeurs et les réputations se propageant aussi vite qu’une traînée de poudre. Leur image constitue leur arme et leur défense principales et peut s’avérer d’une utilité inconsidérable en temps de crise. Ils affirment leur influence et leur pouvoir en côtoyant la royauté et les sphères de pouvoir les plus élevées, n’hésitant pas à allier leurs maisonnées par le biais de mariages arrangés. Cette caste est la plus respectée mais également la plus difficile à gérer, son influence et sa richesse pouvant parfois menacer les dirigeants les plus établis. Il est donc nécessaire pour eux de prouver leur loyauté et leur bon vouloir en assistant aux mondanités royales et en entretenant ces relations de confiance, le cas échéant pouvant entraîner de sérieux conflits. Les titres de la grande noblesse sont généralement les suivants : baron/baronne, comte/comtesse, duc/duchesse.
La noblesse se doit de conserver une image exemplaire et enviée par les castes inférieures, c’est pourquoi il est rare qu’ils travaillent, préférant s’enrichir par le labeur d’autres personnes. La petite noblesse peut s’affairer, mais possède généralement leur propre affaire et des professions honorables. Les occupations sont les suivantes : Erudition Gestion de domaines agricoles et commerces Investissements monétaires
La noblesse se divertit généralement de la même manière que la bourgeoisie, avec qui elle est en contact étroit. Les loisirs sont les suivants :
Nommée comtesse d’Auléria par Maximilian Rikard Adelsköld IV suite à la Basse-Guerre et mettant fin à la précédente famille régente d’Ascoli, Amarosa est l’aînée des héritiers de la branche principale de la maison De Vitis d’Abbruzzese. La maison, traçable jusqu’à 1305 (encore connue sous le simple nom De Vitis à l’époque) fut originellement anoblie par des faits d’armes des hommes rendus chevaliers suite aux diverses victoires face aux incursions rebelles. La famille progressa au fil des années par des mariages et l’établissement d’un réseau extensif, s’édifiant alors comme une des principales maisonnées nobles du royaume lors de son alliance avec sa maison rivale, la maison d’Abbruzzese en célébrant le mariage de Valerio Davide De Vitis (1345-1403) et d’Adelasia Eva d’Abbruzzese (1352-1419).
La maison Di Maschiarelli est connue de tous, régnant sur le royaume de Monteleone depuis 1302. La dynastie fut à l’origine une grande famille de banquiers de la haute bourgeoisie, amenés à la noblesse par d’illustres hyménées, jusqu’à finalement atteindre la royauté en 1302 au couronnement de Gioventino I. La maison royale est une maison présente sur tous les fronts, de nombreuses branches existent et l’on dit toujours à la cour que la couronne atterrira toujours sur la tête d’un Maschiarelli. Le roi actuel est Bartolomeo I Piermarco di Maschiarelli.
La maison d’Ascoli fut la maison qui régit le comté d’Auléria depuis des siècles avant la conquête des terres par le royaume Södertälje en 1518. Suite à l’attaque soudaine d’Auléria, le comte Alberico d’Ascoli fut contraint d’abdiquer et de renoncer à la totalité de ses terres en faveur du souverain ennemi et de la maison De Vitis d’Abbruzzese afin d’éviter le massacre de son peuple, dont une partie était en faveur du changement de pouvoir.
La maison Adelsköld gouverne le royaume Södertälje voisin au royaume Monteleone depuis 1278, actuellement par Maximilian IV. Une guerre éclata entraînant la conquête de plusieurs territoires frontaliers tel que le comté d’Auléria et une passation de pouvoir entraînant la déchéance de la maisonnée d’Ascoli qui dû fuir vers la capitale du royaume de Monteleone, Chioggia.