La bourgeoisie désigne la classe sociale qui regroupe les personnes libres et ayant su accumuler des richesses par le biais de mariages, commerce ou autres moyens. Ils ne sont généralement pas nés dans l’affluence, sauf dans les rares cas de longues lignées de familles de la haute bourgeoisie établies depuis des générations. Les bourgeois côtoient timidement la noblesse dans le cadre de mondanité, de commerce et d’intrigues, mais ils sont avant tout en contact direct avec la populace. Les yeux de tous sont donc tournés vers eux, et le maintien d’une image, d’un trésor et d’une réputation exemplaire est primordial pour cette classe qui peut tout perdre soudainement.
La bourgeoisie n'est pas jouable sur Hennequince du fait de l'incohérence manifeste de la venue d'un personnage revendiquant les possessions, richesses et l'influence d'une telle caste. L'établissement en Saulignac présente pour les plus hautes castes plus de contraintes et de pertes que d'intérêts.
La moyenne bourgeoisie est constituée de personnes ayant un revenu conséquent leur permettant de jouir de conditions de vie sortant de l’ordinaire. Ils sont généralement la première génération de leur famille qui sortent de la classe moyenne, étant parvenu à sécuriser une certaine richesse et influence par le biais de mariages, possessions ou autre. Bien qu’inspirant le respect au petit peuple, la moyenne bourgeoisie est loin d’avoir le prestige des hautes lignées de hauts bourgeois ou de nobles, qui n’hésiteront pas à rappeler aux nouveaux bourgeois leurs origines. La vie des bourgeois moyens se rythme autour de leur occupation (généralement dans l’artisanat ou l’art, ou parfois dans la possession de petits commerces), de quelques mondanités destinées à étendre leur réseau de connexions avec l’élite, ainsi qu’afficher une image exemplaire, pieuse et élégante, afin de s’éloigner au plus des caractéristiques de la populace dont ils sont issus.
La grande bourgeoisie désigne un groupe de familles bourgeoises enrichies depuis plusieurs générations. Les membres de ces familles possèdent des richesses et une certaine influence dans un cadre restreint à leur localité. Tentant inlassablement de renforcer la toile de leur importance, il n’est pas rare pour certains membres de la grande bourgeoisie de marier leurs pairs à de petits aristocrates désargentés, afin de profiter d’un titre leur apportant plus de légitimité, en échange de richesse. Les noms des familles de la grande bourgeoisie sont généralement connus dans la cité où ils évoluent et leur prestige fait partie intégrante de son histoire. Ils sont généralement respectés et enviés par la moyenne bourgeoisie et la populace, signe de leur réussite.
La haute bourgeoisie constitue la caste non anoblie la plus élitiste du royaume. Cercle fermé et établi sur de nombreuses générations, les familles de la haute bourgeoisie sont pour la plupart richissimes et possesseurs d’une grande influence. Occupant des professions honorables quand ils travaillent, les apparences sont primordiales pour les hauts bourgeois qui ne laissent au hasard aucune parole ni agissement. Les illustres mariages avec certains aristocrates marquent l’histoire de leurs familles, les élevant parfois à la caste qu’ils convoitent ardemment; la noblesse. Les familles de la haute bourgeoisie dégagent une aura d’honorabilité et de noblesse, bien qu’ils ne possèdent pas de titre, et sont d’autant plus sévères et exigeants avec leurs membres, leur prestige étant une chose chérie et protégée. Nombreux sont les hauts bourgeois trop originaux ayant été reniés et déshérités par leurs familles pour éviter le scandale, dégringolant alors toutes les marches de la société. Leur vie, rythmée par les mondanités, l’achat d’art et de propriétés pour renforcer leur image, les mariages arrangés et parfois forcés entre leurs membres, les scandales et la jalousie meurtrière d’autres familles moins importantes, n’est pas des plus aisées et a conduit plus d’un à la folie.
Représentants d’un certain prestige, les bourgeois doivent évidemment occuper un métier à l’image de leur élévation sociale. Les bourgeois occupent généralement les métiers suivants, à moins qu’ils ne soient assez riches pour se consacrer entièrement au loisir :
De nombreux bourgeois, derniers de leurs familles, consacrent leurs vies à l’ordre religieux, renonçant alors à leur richesse et leur influence afin de contribuer à la pérennité de la Foi. Ils y occupent souvent au bout d’un certain temps des rangs respectés et importants, suite à leur éducation.
Les bourgeois usent de loisirs pour tisser des liens dans la société ainsi que pour affirmer leur richesse aux yeux de tous. Souvent ennuyeux pour les castes inférieures, ces loisirs sont généralement les suivant :
Famille richissime de la haute-bourgeoisie, les Tronodirame ont amassé au fil des siècles une fortune probablement capable d'éponger les dettes du royaume de Monteleone. Bien qu'ils n'aient pas de titre, ils ont le respect de beaucoup de maisons nobles montelannes et étrangères et une influence forte au sein du royaume. La famille vit l'une de ses filles, Veridiana, anoblie en 1459 lors de son mariage à Bartolomeo I, faisant d'elle la reine consort actuelle de Monteleone.
Immense regroupement de hauts bourgeois, la famille Da Pettinelli devint riche en 1421 grâce à Piersilvio Da Pettinelli, premier patriarche, qui découvrit une mine d’argent importante débutant presque un siècle de commerce de minerai aux profits considérables. 97 ans plus tard, la famille s’est étendue, certaines branches cadettes faisant partie de la petite bourgeoisie et d’autres ayant réussi à élever quelques membres au sein de la petite aristocratie. Leur nom est connu dans Faenza ainsi que dans la plupart des fiefs commerciaux où ils ont souvent établi des comptoirs.
Légendaire bourgeoise et femme réputée pour sa grande beauté, Teresa Travisano fut la maîtresse du roi Gerasimo I jusqu’à sa mort en 1385. Demoiselle issue de la grande bourgeoisie, après avoir étudié les ficelles de la courtisanerie fut repérée par la cour de Gerasimo I et a rapidement rejoint son palais, bravant scandale et jugements. Considérée comme une femme vénale et impie par l’ordre religieux qui abhorre son nom et son histoire, la fameuse maîtresse inspire respect et ambition aux familles bourgeoises souhaitant s’élever par tous les moyens.
Ancienne famille de la haute bourgeoisie établie depuis 1399, les Della Vecchia étaient des architectes royaux de père en fils. Enrichis sur des générations et originaires de bon nombre des bâtiments de la capitale, Chiuggia, la famille s’est malheureusement éteinte suite à l’abstinence de ses deux dernières représentantes, les soeurs Maddalena et Serena Della Vecchia, ayant fait le choix de donner leur vie à la Foi.