Retraçable jusqu’en 886, la maisonnée princière Ibbi-Shahan demeure l’une des maisons les plus influentes au coeur du Continent.
N’ayant été que de simples nomades s’étant installés au sein de la cité de Hyseni Luya afin d’en faire un lieu de sédentarité favorable au commerce de par son climat prospère et la richesse des terres environnantes en comparaison aux plaines arides composant le centre de la nation. A ceux-ci se sont greffés de nombreux pelotons nomades afin d’établir les premières bases d’une société civilisée.
C’est avant tout de par un besoin d’ordonner et unifier la population Gasque que l’avènement de la maisonnée Ibbi-Shahan pu être établie. Reconnus au travers des terres gasques de par la prospérité de leur commerce ainsi que leur connaissance des ressources locales ; les membres de la maisonnée naissante connurent une ascension tout au plus aisée. Portés par la bénédiction du peuple gasque s’unifiant, la maisonnée Ibbi-Shahan ne tarda davantage à s’allier aux potentiels groupements nomades rivaux afin d’établir une dirigeance profitable et non défiée.
La notion de Principauté ne naît que lorsque le pouvoir en vient à se délocaliser et s’étendre à même les communautés s’étant établies au travers de la totalité des terres gasques.
Si la conquête ne repose ainsi sur la force ; celle-ci se concentre sur l’espoir même de revendiquer une existence stable et prospère.
Le Prince Salih Ibbi-Shahan accède au trône Gasque en l’an 1499.
La principauté se voit ainsi uniquement gouvernée par des membres directs ou indirects de la lignée princière depuis des siècles.
Le premier prince du sang Misagenes Ibbi-Shahan s’étant uni à la benjamine de la maisonnée Royale de Monteleonne Annabella Natalia Di Maschiarelli en 1514, l’alliance entre les royaumes de l’Est et de l’Ouest se voit brisée. C’est là le début même de la Basse-Guerre secouant le continent.
La Principauté de Gaçaferi prend timidement part au conflit en soutenant l’effort de guerre montelan au travers de ravitaillements en matières premières, denrées alimentaires et en or.
Appréciée de son peuple, la maisonnée princière Ibbi-Shahan connaît tout de même une légère baisse de popularité depuis l’éclatement de la basse-guerre rongeant les terres de l’Ouest ainsi que les cultures gasques.
La maisonnée princière subsiste paisiblement au travers du commerce florissant de la principauté gasque.
Aujourd’hui, la maisonnée princière se voit essentiellement concentrée à même l’ouverture de plus vastes voies commerciales vers le continent de l’Ouest nouvellement ouvert sur le monde. Nombreuses cependant sont les routes commerciales se voyant brisées de par l’expansion de l’épidémie de peste sévissant au coeur des Royaumes centraux.
Si peu de cas de peste se voient révélés au sein des terres gasques, la maisonnée Ibbi-Shahan tente tant bien que mal de s’esquiver à l’apparition de grands foyers de contamination en la Principauté de Gaçageri afin d’en préserver son peuple et sa prospérité. Le commerce gasque s’en voit toutefois relativement accablé, les richesses de la maisonnée en pâtissant d’une once.
La maison Ibbi-Shahan se veut pacifique et tout au plus appréciée du peuple quoique l’on la présente telle que maisonnée libertine et dépensière. Les suites d’hommes et de femmes entourant les membres de la maisonnée ne sont que peu tolérées par la population ayant renoncé depuis des siècles déjà à ces mœurs anciennes ; ne vouant aujourd’hui de crédit qu’au Completionem. Si la Terre-Sacrée entretient des relations relativement froides avec la maison princière de Gaçaferi, c’est avant tout de par le libertinage auquel celle-ci s’adonne.