La maison D’Ascoli était une maison bourgeoise enrichie par la possession de terres agricoles au sein du comté du Val. Maîtresse de la production de vin d’exception, la maison se lia rapidement d’amitié avec la maison dirigeante implantée à Giardinodoro. À force de commerce et d’unions entre les deux maisons, c’est sous l’égide de Gerasimo I que la branche principale de la maison fut anoblie. S’établissant timidement dans le réseau noble du royaume, la maison d’Ascoli obtint le comté d’Auléria sous Bartolomeo I en 1499.
En 1518, le comté d’Auléria fut envahi par la flotte du roi Maximilian IV de Södertälje. Après s’être enfermés dans le château, ce qui causa la mort d’une grande partie de leurs partisans, les D’Ascoli abdiquèrent, renonçant à leur position en tant que comtes aulériens. Ils s’exilèrent alors vers Chiuggia, au sein du palais royal, auprès de leurs plus proches alliés, la maison Di Maschiarelli.
La maisonnée d’Ascoli demeura contrainte de s’établir auprès de la capitale de Monteleone lors de son exil en l’an 1514. Elle se voit aujourd’hui confortablement installé en un palais voisin tandis qu’elle fît l’acquisition de divers vignobles faenzalois afin de rétablir ses richesses. Si la maisonnée a longtemps peiné à s’établir telle qu’une importante famille, elle se voit aujourd’hui bénéficier du soutien de la royauté ; ayant ainsi pu récupérer diverses parcelles de terres au travers du duché rosentais afin d’en faire de riches cultures.
- Nicodemo Antonio D’Ascoli (1214-1263) : Personnage considéré comme l’origine de la fortune des Ascoli, il achète et remet en activité l’immense vignoble actuellement connu sous le nom de « L’Or du Val », produisant le plus prestigieux vin rouge du continent.
- Giorgia « L’Épine » Serena D’Ascoli (1245-1307) : Auteur satirique connue par toute la haute-société de son époque, elle critique les mœurs de ses contemporains sous le pseudonyme « L’Épine ». Ce n’est qu’après sa mort que ses correspondances sont publiées et révèlent son identité.
- Melania Serafina D’Ascoli (1311-1386) : Illustre femme et redoutable commerçante, après avoir fait prospérer des liens forts avec la maison Di Maschiarelli, elle est anoblie par Gerasimo I.
- Renzo Alberto d’Ascoli (1324-1356) : Banquier de renom, il se fait un nom et contribue à la fortune de sa maison en investissant dans la principauté de Gaçaferi.
- Alberico Fabio D’Ascoli (1475-...) : Premier comte d’Auléria, il fut déchu et exilé vers la capitale après la conquête d’Auléria par Maximilian IV.
- Diana Rosa D’Ascoli (1501-...) : Fille d’Alberico D’Ascoli, Diana est une jeune fille à la beauté réputée, mais dont le caractère la précède. Elle est désormais l’une des demoiselles de compagnie de la reine consort.
- Orsolina « La Chouette du Val » Manuela D’Ascoli (1441-...) : Vieille mécène et mère d’Alberico d’Ascoli, Orsolina est réputée pour son amitié avec le roi Bartolomeo I et réside depuis des années dans un extravagant palais dans les bosquets de la capitale. Elle est assassinée en l’an 1519 tandis que la Basse-Guerre fait rage par un détachement rosentais.
- Antonello Severo D’Ascoli (1477-...) : Acquéreur de grands domaines viticoles dont il tient l’essentiel de ses richesses.
- Amelio Vidiano D’Ascoli (1495-...) : Fils d’Alberico D’Ascoli, Diana est un jeune courtisan apprécié de la cour royale.
Les D’Ascoli ont une réputation assez mitigée au sein du royaume. En effet, leur anoblissement récent et leurs origines bourgeoises leur attribuent une image indélébile d’arrivistes, profiteurs de la faiblesse d’esprit de la dynastie royale. D’autres les considèrent comme l’exemple d’une famille partie de peu et parvenue au sommet. Depuis leur perte d’Auléria, ils suscitent la pitié de certains, les moqueries d’autres.
- Alberico D’Ascoli se serait uriné dessus sur le balcon de sa haute-cour en apercevant les voiles de la flotte sodertalloise approcher des rives d’Auléria.
- Orsolina D’Ascoli aurait des yeux tellement perçants qu’elle pourrait voir la nuit, ce qui lui valut le surnom de « Chouette du Val ».
- Giorgia D’Ascoli serait morte assassinée par une femme noble dont elle aurait exposé les infidélités dans l’un de ses récits.