Cité de Leschallier-Valloy
Edifiée en l’an 758, la cité de Leschallier prit place à même un modeste sanctuaire ayant jusqu’ici abrité divers cercles de dotés. L’on jugea ainsi bon d’accorder une attention particulière à la préservation de ces lieux ; fondant ainsi en son cœur la première institution encadrée destinée à guider l’apprentissage de dotés en devenir.
Sybilles et précepteurs furent mandés afin de prendre fonction au travers de l’établissement tendant à être achevé.
L’on considère que la population de Leschallier-Valloy se veut être essentiellement modérée, adjuteurs et dotés œuvrant de concert afin d’illustrer la dotation telle qu’une bénédiction dont les déités auraient fait don au peuple afin de lui permettre de prospérer. Ainsi le recours à la dotation se voit ici toléré, la modération étant tout de même de mise afin que celle-ci ne soit utilisée que dans le cas du soutien de la cité et de ses sujets.
Aujourd’hui, l’établissement entier aurait été assigné à l’enseignement et l'expérimentation de la dotation, permettant également de réunir différents cercles de dotés.
Ainsi dotés et humains lambda œuvreraient côtes à côtes afin de favoriser le développement de la cité et de préparer ces individus à donner de leur personne afin de préserver Hennequince.
L’allée d’Argent se voit demeurer le quartier accueillant ici une majorité de paysans et artisans locaux. Celui-ci se veut constitué essentiellement de bois, ses fondations quant-à elles se voulant composées de pierre et gravats divers. L’on constitua les premiers édifices de bric et de broc, récupérant ainsi toutes les pierres alentours afin de composer de solides bases improvisées et peu coûteuses.
De larges pilotis viennent supporter les différentes passerelles de bois liant les quelques édifices ; les bas quartiers ayant été construits à flanc de montagne. De maigres cultures tendent à s’étendre aux abords de la cité, celles-ci se voyant nécessairement galvanisées par les capacités des dotés du fait de la stérilité des terres. Les ressources ainsi récoltées en leur sein se voient uniquement destinées à sustenter les habitants de la cité, celles-ci n’étant assez suffisantes pour nourrir quelconque commerce exportateur. Comptant en son sein de nombreuses bicoques surplombées de chaume, toutes dotées de cheminées, ainsi que plusieurs entrepôts pour garder les ressources du froid ; le paysage n’y est que peu attrayant. Quelques minces ateliers de taille, une forge ainsi que quelques menuiseries sont disséminés au creux des ruelles insalubres de la localité. Le crime n’a pas une place fortement marquée au sein de ce quartier.
Le quartier de Grâce vient se placer à la suite de l’Allée d’argent, surplombant ainsi les anciennes bicoques usées afin d’y dévoiler une architecture tout au plus différente et peu ordinaire. Les quelques édifices composant le quartier se voient ici essentiellement façonnés de moult essences de bois, leurs façades comportant de vastes gravures et inscriptions en leur cœur. Ornée de moult manières, le quartier de Grâce profite ici de richesses davantage conséquentes vis-à-vis des bas quartiers demeurant en contrebas.
Artisans et marchands se mêlent furieusement en ces sinueuses allées avant de rejoindre la grande place de la cité accueillant elle même les réguliers évènements rythmant la vie de celle-ci. Un célèbre marché de reliques et fruits de la chasse des créatures sauvages de Hennequince se tiendrait une fois par mois en son cœur.
Ainsi, giboyeurs et marchands prendraient place en le marché afin d’y proposer des denrées extraordinaires issues de la mise à mort de bêtes parfois légendaires. L’on raconte que moult marauds profiteraient de l’affluence de riches émissaires en la cité afin de tenter de leur vendre de fausses reliques improvisées ; soutenant ainsi que celles-ci auraient appartenu à de terribles bestiaux imaginaires.
C’est aux côtés de la Place de Grâce que viendrait s’articuler l’immense établissement de Leschallier-Valloy accueillant les hommes d’armes afin de leur accorder de larges échoppes et étals afin d'y proposer leurs ressources lors de grands marchés de giboyeurs. Si demeurer un giboyeur n’est une profession, cela demeure tout de même bel-et-bien une fonction secondaire dont les plus chanceux pourront avoir recours peut-être une fois dans leur vie afin d’abattre l’une de ces créatures.
Si celles-ci se veulent tout de même relativement rares et peu communes, il fût nécessaire de former un maigre peloton de volontaires afin que l’éventualité de leur venue ne soit un trop grand danger pour la population.
L’on dit que la seconde aile de l’établissement accueillerait ici un cercle de dotés offrant leurs connaissances aux quelques novices de la cité. Ceux-ci se verraient ainsi instruits, logés et blanchis durant trois années durant avant de pouvoir regagner leurs terres natales et se greffer à différents cercles d’ores-et-déjà existants.
Le quartier de Cimes se veut réunir les hautes instances de la cité ainsi que noblesse et bourgeoisie. L’on dit que quelques sibylles résident également en le quartier, celles-ci œuvrant au cœur de l’établissement voisin. Le grand palais abritant l’échevin en fonction se voit ici le point culminant de la cité ; surplombant ainsi bien largement les divers quartiers de par sa hauteur et son style architectural imposant. De hautes tours viennent ainsi orner le palais de la cité, celles-ci se voyant elles-mêmes liées aux chemins de ronde ainsi qu’à la caserne jouxtant les deux quartiers.
De plus riches ateliers et boutiques viennent composer le quartier de Cimes, celui-ci profitant d’un artisanat de luxe en plein essor de par l’attractivité grandissante du marché local brassant reliques et denrées dispendieuses.
De sublimes joailleries aux hautes vitrines colorées auraient vraisemblablement recours à ces ressources rarissimes afin d’en faire de merveilleuses parures ; symboles de grande fortune et connaissance. Certains attribueraient à ces parures usant de matériaux merveilleux de grands bienfaits et propriétés bien spécifiques. L’on considère que moult sibylles se verraient friandes de cet artisanat en développement.
Un vaste sanctuaire religieux vient à son tour faire face au palais de Leschallier-Valloy ; celui-ci se constituant tel que le second point d'intérêt de la cité. L’on y découvre une architecture inspirée de vestiges d’autels de marbre anciens ainsi que d'innombrables statues à l'effigie des déités du panthéon.
Le commerce de la cité se voit tout juste florissant, celui-ci prospérant dorénavant de par le grand marché se tenant mensuellement. Divers artisanats liés au commerce de reliques hennequines se verraient ici en fort développement ; ceux-ci attirant marchands frontaliers et étrangers curieux de s’imprégner de cette culture méconnue.
La cité n’exporte cependant ici qu’une infime quantité de ressources, la richesse de ses terres se voulant tout au plus modeste.
Le grand marché dees giboyeurs fait de la cité un grand lieu d’intérêt, son marché quant à lui galvanisant encore davantage les divers échanges commerciaux au travers du continent et attisant la curiosité des étrangers sillonnant ces terres.