Fondées en l’an 567 afin de répondre à une nécessité de désengorger les geôles du castel de Chasteau-Levallac ainsi que les prisons de cités frontalières ; l’on fît édifier le premier grand édifice pénitencier sur les côtes Nord-Ouest du continent. L’édification d’une telle structure non accotée à quelconque cité fût une première pour le continent hennequin.
C’est ainsi en cinq années que les prisons de Forvantoux furent façonnées, celles-ci étant d’une capacité à accueillir pas moins de cent-quatre-vingts prisonniers. L’on fît par conséquent évacuer 40 à 45% des détenus demeurant en les geôles locales vers cette nouvelle structure à fortes capacités l’année suivant l’ouverture de celle-ci.
L’on y dirigea en priorités les détenus des geôles les plus surchargées, ceux-se voyant finalement organisés de manière réfléchie en les différentes ailes de l’édifice afin d’y séparer hommes et femmes.
Aujourd’hui, les condamnés ayant les peines les plus longues se verraient bien souvent envoyés vers les prisons de Forvantoux afin d’éviter que les prisons à plus petites capacités ne soient de nouveaux trop chargées.
L’on fît ainsi construire deux vastes ailes en équerre bordant une plus large cour intérieure ; chacun des édifices se voulant conserver une fonction différente. La cour centrale se verrait elle-même accueillir les détenus une fois le jour levé afin que ceux-ci s’attèlent à différents travaux de maçonnerie pour la réédification des murs de Forvantoux et autres réparations tant en la geôle qu’en l’édifice dans sa globalité. Chacun se verrait assigné à une tâche particulière, l’oisiveté n’étant une option pour les prisonniers en question.
Chacune des ailes des prisons seraient destinées à la détention même des prisonniers selon leur genre ; les seuls contacts possibles entre eux se faisant en la cour lors des travaux et au coeur du réfectoire commun.
Si les conditions de vie des détenus se veulent relativement sévères, les détenus les plus exemplaires se verraient cependant relativement favorisés et encouragés. L’on dit qu’une bonne tenue pourrait justifier un déplacement vers une aile dotée de maigres fenêtres donnant sur l’extérieur.
L’on assure un minimum de pain et d’eau aux prisonniers, quels qu’ils soient. Sur la table des prisonniers, rien d'autre n'est servi, mais cette rigueur connaît cependant des adoucissements. L’on dit que les détenus au comportement exemplaire profiteraient - avec le consentement des autorités - de visites par leurs proches pouvant eux-même porter quelques victuailles à ceux-ci.
Les geôliers responsables de la correcte gestion des prisons de Forvantoux veillent ici d'abord à ce que les détenus qui leur sont confiés ne s'évadent pas. À cette fin, l’on place les plus dangereux prisonniers dans des cachots sécuritaires, puis l’on enchaîne les autres qui eux jouissent tout de même de sorties en la cour centrale afin d'exécuter leurs travaux.
L’on dit que par ses travaux réalisés, le prisonnier en question défraie les dépenses que son incarcération en les prisons de Forvautoux occasionne.
Si les prisons de Forvantoux se voient avant tout destinées à l’incarcération de criminels, celles-ci ne se limitaient véritablement pas à cette seule fonction. De plus modestes dépendances de ces prisons sont ainsi réservées à différents rituels urbains et judiciaires tels qu’éxécutions, visites de détenus et accueil même des nouveaux condamnés.