L'étude de l'anatomie utilise la position descriptive d'Archambald Grasste, un peintre de Louvain-Musset dont l'art se fascinait pour la mécanique humaine et sa forme. L'humanité étant considérée comme un objet de la création et non comme son centre dans la genèse du Panthéon Hennequin, ces études furent menées en 1543 puis reprises abondamment, dès la fin du XVIe siècles et les plans et axes de Grasste font désormais office de référence dans l'Empire mais également en Septentrion.
Deux principes dits “principes de Grasste” régissent, l'anatomie générale et l'anatomie appendiculaire :
- Principe général de Grasste : l'individu est représenté debout, de face, talons joints, paume regardant vers l'avant, regard droit à l'horizontal.
- Pincipe appendiculaire de Grasste : L'axe du membre supérieur se termine au niveau du troisième doigt alors qu'au niveau du membre inférieur, il se termine au deuxième orteil.
Les trois plans de Grasste sont les suivants :
- Le plan frontal sépare le corps en deux parties, la partie antérieure et postérieure. Dans ce plan, on parle d'éléments latéraux et médiaux selon leur éloignement ou leur proximité avec l'axe et de mouvement d'abduction et d'adduction selon qu'ils s'écartent du tronc ou s'en rapprochent.
- Le plan sagittal sépare le corps de droite à gauche, en une partie ventrale et une partie dorsale, les mouvements ramenant la partie opérés vers la partie ventrale sont des flexions, ceux opérés vers la partie dorsale sont des extensions.
- La plan transversal sépare le haut du bas du corps, le tronc est séparé en éléments crâniaux ou caudaux selon leur proximité ou leur éloignement avec le crâne, les membres en éléments proximaux ou distaux selon leur proximité ou leur éloignement avec l'articulation.
Avant même la classification de Gasste, les chirurgiens de bataille de l'Empire et de Septentrion posaient leur regard sur la forme des os et des articulations, les nomenclatures de Hamwerström (parfois prononcé “Anverstrom” en Hennequince du à la complexité de prononciation du nom) classifient les os et en nomment les différentes parties. Elles furent établies en 1321 par Nea Hamwerström, une chirurgienne des armées sodertalloises considérée comme la mère de la chirurgie orthopédique et des techniques de réduction osseuses.
Cette nomenclature distingue, sur les os longs :
- La diaphyse, partie centrale de l'os.
- Les épiphyses, extrémités de l'os qui présent une surface articulaire et des apophyses, éléments surajoutés à des pièces osseuses sur lesquels s'insèrent les muscles.
- Les métaphyse, zone évasée se situant entre ces deux éléments.
La nomenclature établit des principes généraux et des principes d'observation, ce sont les suivants.
- Principes généraux :
- Premier principe général :
Le corps humain possède 206 os, ils sont de 3 type.
- Deuxième principe général :
Les os longs ont une diaphyse très allongée et sont présents au niveau des longs segments de membre.
- Troisième principe général :
Les os plats se trouvent autour du tronc.
- Quatrième principe général :
Les os courts ont des mensurations équivalentes en longueur, largeur et hauteur.
- Principes d'observation :
- Premier principe d'observation :
Les parois de la diaphyse d'un os long sont constitué d'un os dit compact ou lamellaire.
- Deuxième principe d'observation :
L'os est composé d'un élément creux appelé canal médullaire entouré d'un élément cortical et lisse qui lui donne son aspect.
- Troisième principe d'observation :
Au niveau de l’épiphyse et de la métaphyse, se trouve un os spongieux constitué de lamelles osseuses (dites trabécules osseuses) disposées de façon non concentrique autour de cavités (dites auréoles), remplies de moelle osseuse rouge.
- Quatrième principe d'observation :
Entre l’épiphyse et la métaphyse se situe une zone blanchâtre, la physe qui constitue un cartilage de conjugaison ; on ne le retrouve qu’au niveau des os en croissance.
- Cinquième principe d'observation :
L’os est vascularisé par une artère nourricière qui possède un point d’entrée propre.
- Sixième principe d'observation :
La partie centrale du cartilage de croissance n’est pas vascularisée ; lorsqu’elle est vascularisée, c’est la fin de la croissance, à ce moment les cartilages de croissance sont soudés.
En s'inspirant des travaux de Nea Hamwerström, en 1323, Celemenz Salmeri, un médecin asmare invente au cours de ses recherches une classification des articulations, celles-ci sont regroupées trois classes dont la dernière est déclinée en sept types d'où le nom de sa théorie. Elle apporte un supplément conséquent aux travaux d'Hamwerström et initie la compréhension plus pointue des mouvements des membres et du tronc.
Cette théorie établit donc :
- Qu'il existe trois types d'articulations.
- Que les articulations sont dites cartilagineuses lorsqu'elles ne possèdent pas de cavité articulaire mais un tissu cartilagineux.
- Que les articulations sont dites fibreuses lorsqu'elles ne possèdent pas de cavité articulaire mais un tissu fibreux.
- Que les articulations sont dites synoviales lorsqu'elles possèdent une cavité articulaire recouverte d'un film appelé liquide synovial, elles maintiennent les pièces osseuses par une capsule qui s'insère en périphérie, entre le cartilage et l'os. Cette capsule est recouverte par une membrane et renforcée de ligaments externes.
- Que les articulations synoviales sont du type sphéroïde lorsqu'elles prennent la forme d'une sphère creuse remplie par une sphère pleine et qu'elles se mobilisent dans les trois plans de l'espace.
- Que les articulations synoviales sont du type trochoïde lors qu'elles sont formées d'un cylindre plein qui s'articule avec un cylindre creux et qu'elles se mobilisent dans un plan de l'espace.
- Que les articulations synoviales sont du type condylien lorsqu'elles ne se mobilisent que dans deux plans de l'espace.
- Que les articulations synoviales sont du type bicondylien lorsqu'elles fonctionnent normalement en flexion ou extension des membres fonctionnels.
- Que les articulations synoviales sont du type ginglyme lorsqu'elles prennent la forme d'une poulie et ne se mobilisent que dans un plan de l'espace.
- Que les articulations synoviales sont dites en selle lorsqu'elles sont composées d'une surface concave contre une surface convexe et se mobilisent selon les plans de mobilité avant/arrière et extérieur/intérieur.
- Que les articulations synoviales sont dites planes lorsqu'elles conjuguent deux surface peu adaptées au mouvement par des structures fibreuses.
Pour l'heure la myologie est encore très balbutiante et ne connaît pas de théorie stable qui détermine une description précise du fonctionnement des muscles, ce notamment du fait que l'étude empirique se porte sur des patients dont ces tissus sont déjà trop lourdement endommagés pour être précisément étudiés. De même que la pratique funéraire empêche de décortiquer les corps en bon état. Ces informations sont majoritairement issues de la pratique chirurgicales et sont très fonctionnelles, elles ne représentent en aucun cas une théorie solide ni avérée et les praticiens pourront évoquer des avis différent à leur sujet.
L'on distingue toutefois :
- Les muscles fusiformes visibles sur les segments en longueur de membres,
- Les muscles plats visibles le long des parois du tronc et de l'abdomen,
- Les muscles courts se situant au niveau des mains.
Ils peuvent s'insérer à un os :
- Directement,
- Par un tendon,
- Par une aponévrose.
Ils sont corollaires :
- Au fascia, un tissu fibreux non extensible limitant les différentes régions anatomiques,
- Aux bourses séreuses, des tissus graisseux se situant proches des insertions des muscles ou des lieux de torsion pour faciliter les mouvements.